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Le curé et le mort

Commentaire d'oeuvre : Le curé et le mort. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Juin 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  801 Mots (4 Pages)  •  1 187 Vues

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I) Un récit vif et efficace

A) Les étapes du récit

La fable se distinguent en deux parties : tout d’abord, le récit qui fait 29 vers et, la morale très longuement développée puisqu’elle en atteint 14.

Le récit suit une construction dramatique car il comporte 3 actes et un épilogue de 2 vers.

Le 1er acte (V1 à V11) présente le personnage principal : Perrette. On a alors l’utilisation de l’imparfait pour mettre en avant :

 l’apparence vestimentaire de Perrette comme peut le suggérer pp passé « vétue » ou « légère » V4,

 le mobile du voyage : vendre son pot au lait (panoplie du champ lexical de l’argent),

 les pensées d’enrichissement qu’elle a

LE 2ème acte (V12 à V21) est au discours direct. C’est le monologue intérieur de Perrette. Il présente ses rêves d’enrichissement.

Le 3ème acte quant à lui (V22 à 27) est au passé simple. Ce qui créer un effet de rupture et d’accélération. Le récit revient brutalement et se termine en une chute à la fois morale et physique.

Enfin, on note l’épilogue. En littérature, il a pour fonction de conclure une action longue et embrouillée (c’est sa définition). Il est conté au passé simple. Il marque, ici, l’immortalisation en farce du passage précédemment raconté.

B) Le rêve de Perrette

Le passage au style direct introduit immédiatement le lecteur dans les pensées de Perrette. Il va ainsi vivre avec elle sa rêverie, une rêverie basée sur un enrichissement. En effet, tout le lexique des transformations de la vente du pot au lait reste dans les cordes d’une laitière :

Lait => Œufs => Poulets => Cochon => Vache et veau

 Les temps verbaux sont de même un aspect important de cette rêverie :

On débute V12 par du présent = actualise le récit

V16 futur = va nous projeter dans l’avenir suggérer par Perrette.

Imparfait et le passé simple sont mélangés : ils suggèrent la confusion entre l’imaginaire et le réel ce qui la conduit à croire qu’elle possède déjà le cochon.

On revient au futur : elle va balayer tous les obstacles devant elle

A partit du V9 le rythme du récit s’accélère : de nombreux enjambements se visualisent comme V12 à V13 ou V14 à 15. Cela montre que l’imagination de Perrette s’envole pour atteindre son maximum au v21.

Au vers suivant, la confusion entre imaginaire et réel la pousse à sauter ce qui entraine la chute.

II) L’Ironie au service de la morale

A) Une chute ironique

Dès le début de la fable, des signes viennent annoncer la chute.

Tout d’abord, on note, au niveau lexical, le verbe ironique « prétendait » qui suggère que la sortie va mal se passer puis, au niveau structurel, on voit une alternance entre alexandrins et octosyllabes. Cette différence de

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