Le courant des lumières
Dissertation : Le courant des lumières. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dieg04 • 6 Mars 2022 • Dissertation • 1 536 Mots (7 Pages) • 422 Vues
Courants des Lumière
Le siècle des Lumières correspond à un mouvement littéraire et philosophique qui se développe entre 1715 et 1789 dans toute l'Europe. Les philosophes des Lumières ont à cœur de permettre au peuple d'accéder au vrai savoir, à la liberté et au bonheur. Ils remettent en cause les fondements de la religion, contestent la monarchie absolue, et dénoncent les inégalités sociales. Ils combattent également l'esclavage au nom du principe d'égalité. C’est ainsi que ce courant promouvait l’humanisme, l’autonomie et l’universalité. Malgré qu’il se fait vieux, cela pourrait bien rester d’actualité. Mais pour cela, il doit rentrer dans cette case d’idées modernes et révolutionnaires qui ont bouleversé les siècles passés dont celui-ci car il en découle. En comprenant que la philosophie derrière les Lumières est l’humain avant tout et en observant les aspects de la société qui sont en faveur ou qui ne le sont pas, la Belgique d’aujourd’hui peut-elle encore se réclamer de ce courant dont la création date de 307 ans ?
C’est donc avec l’ensemble de ces thèmes, humanisme, autonomie et l’universalité qu’on pourra construire une réponse claire de si ce mouvement à toujours ça place aujourd’hui.
Un courant qui promouvait l’autonomie, le développement spirituel qui permet de construire un avis personnel ou d’après Larousse, la capacité de quelqu'un à ne pas être dépendant d'autrui ; caractère de quelque chose qui fonctionne ou évolue indépendamment d'autre chose.
La Belgique ne rentre pas parfaitement dans cette case même si celui-ci est devenu un état laïque depuis l’indépendance de la Belgique en 1831. Elle accepte toute religion pratiquée dans le pays qui atteint aujourd’hui le nombre de sept. Malgré que les religions ne permettent pas aux individus de réfléchir de manière purement individuelle, elle offre le choix aux habitants dont celui de ne croire en aucune religion. Elle ne reconnait aucun culte officiel mais les reconnait tous et laisse l’individu le libre arbitre de choisir par soi-même. La laïcité permet une plus grande liberté dans différents domaines malgré que ceux-ci n’ont apriori rien à voir comme pour les découvertes. Cela a permis à grand nombre de savants de pouvoir approfondir des recherches sans être contraints par les religions qui veulent défendre leurs idéologies. On remarque que la religion avait un fort impact sur la politique du pays et la séparation à permis de donner aux gens une plus grande liberté dans tout ce qu’ils entreprennent.
C’est bien de promouvoir l’avis personnel de chaque habitant mais l’Etat est loin d’être autonome. Il dépend presque totalement d’autres pays tels que la Chine. Pour 159 types de marchandises, la Belgique n'a quasi aucune autre source d'approvisionnement. "Pour certains produits chimiques de base, nous sommes effectivement dépendants de ce pays", confirme Gert Verreth, le porte-parole d'essenscia, la fédération de l'industrie chimique. On constate sur énormément de produit les mots Made In China, un pays qui se voient produire énormément de produits divers et variés qui viennent bourrer les marchés avec leurs prix très attractifs. Une dépendance pure que l’on ne pourrait pas arrêter sans conséquence.
L’humanisme, l’humain prioritaire, une idée qui revient pas mal dans l’histoire et dont beaucoup de personnalité déterminant y fond référence telle qu’Hitler qui dit « Vraiment une époque d'humanisme intégral, où régna le plus pur esprit chevaleresque. » Mais revenons un peu plus sur notre sujet : la Belgique. C’est parfait car Todorov en parle dans son livre L’Esprit des Lumières du rôle de la Belgique : « L’Etat lui-même en se met pas au service d’un dessein divin, il a pour objectif le bien-être de ses citoyens ». Une pensée qui n’a cessé de se développer pendant les derniers siècles.
D’après plusieurs sites, on constate que la Belgique se retrouve souvent proche de la vingtième place des pays les plus heureux au monde. Selon une étude de l’Université de Gand et de l’assureur vie NN sur l’enquête nationale du Bonheur, on aperçoit que le bonheur dépend principalement de nos relations sociales, de notre état de santé et notre situation financière. Des rapports avec notre entourage bien mis en avant lorsqu’une pandémie mondiale ne s’était pas encore abattue sur notre planète et un financement de l’état comme pour le sport qui nous permet de rencontrer de nouvelles personnes. Qui dit le sport dit aussi la santé, avec des mutuelles et des assurances santé obligatoires qui permet aux Belges de pouvoir se soigner sans se soucier de problèmes d’argent comme pour les vaccins accessibles gratuitement à même l’école. Des problèmes d’argent
...