Le Tartuffe de Molière

BIOGRAPHIE DE MOLIÈRE

ŒUVRES PRINCIPALES :

COMEDIES :

• La Jalousie du barbouillé (1646)
• Le dépit amoureux (1656)
• Les Précieuses ridicules (1659)
• Sganarelle ou le cocu imaginaire (1660)
• L’Ecole des femmes (1662)
• L’Impromptu de Versailles (1663)
• Le Tartuffe (1664)
• Dom Juan (1665)
• Le Misanthrope (1666)
• Amphitryion (1668)
• L’Avare (1668)
• Les Fourberies de Scapin (1671)
• Les Femmes savantes (1672)

COMEDIES-BALLETS :

• Les Fâcheux (1661)
• Monsieur de Pourceaugnac (1669)
• Le Bourgeois gentilhomme (1670)
• Le malade imaginaire (1673)

REPÈRES BIOGRAPHIQUE

• Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673) est le fils d’un tapissier du roi. Il fait ses études en droit avant de s’orienter, contre la volonté de son père, vers le théâtre car fasciné depuis son enfance puisqu’il a été initié par son grand-père, amateur des Comédiens-Italiens.

• En 1643 (à 21 ans), il fonde la troupe de l’Illustre-Théâtre avec Madeleine Béjart, une comédienne déjà connue, et l’année suivante il prend le pseudonyme de Molière. Mais la nouvelle compagnie va à sa ruine, et après un emprisonnement à cause des dettes, Molière se lance avec Madeleine dans une troupe de comédiens ambulants.

Durant 15 ans, il va parcourir la province et va se forger une expérience d’acteur, de directeur de troupe, et de metteur en scène. Il commence à écrire des farces et quelques comédies.

Farces : (A vérifier si c’est ça)

Ancêtre des comédies modernes, la farce est apparue fin du XIVème siècle. Il s’agit souvent d’une comédie courte et en vers, fondée sur les jeux de scène, et dont le niveau de langue est familié. Le but est de faire rire le public, au moyen d’un comique grossier (bons mots, injures, coups, etc…).

Les personnages de la farce ne sont pas nombreux et l’intrigue (= le thème, la trame) est généralement simple et repose sur la tromperie : mari trompé et femme infidèle, médecin charlatan (=imposteur qui se vante de pouvoir guérir diverses maladies), trompeur trompé.

Les 1ères pièces de Molière sont principalement des farces, donc des grandes comédies. Par exemple : L’épisode d’Orgon caché sous la table dans « Le Tartuffe ».

Molière renouvelle la farce en faisant fusionner 2 traditions :

la farce française : qui traite les thèmes du mariage et de l’adultère

la farce italienne : qui met en scène l’oppostion entre un vieillard et des jeunes aidés par un hypocrite.

Molière retient les sujets (la 1ère fournit le sujet « Sganarelle et le 2ème celui des « Fourberies de Scapin).

Molière retient aussi de la farce des personnages (valet = domestique, servante, médecin, figure du pédant (= qui étale son savoir), les situations (les précieuses ignorent que leur prétendans sont des laquais/ domestiques/valets), la gestuelle, les déguisements, la verdeur (= caractère libre, spontané et osé du langage) comme dans le « Médecin malgré lui » et, de façon générale, la répétition mécanique des gestes et des mots.

La farce n’est pas seulement là pour divertir, mais elle dévoile les êtres, leurs défauts qui se manifestent ou leurs ridicules, voire même leurs obsessions, celle d’Orgon dans « Le Tartuffe » s’exprime par exemple dans  « le pauvre homme ».

Cependant, la farce n’est qu’un aspect de la comédie de Molière : il cherche à élever la dignité (= l’honneur) de la tragédie. En effet, il y a l’allusion au problème de la place sociale des femmes par exemple, la vérité psychologique, les questions morales avec le châtiment (= punition) du héros qui vont dépasser le cadre de la farce.

La farce n’est pas illustrée avec des simplifications caricaturales : mais il y a des questions idéologiques liées au combat de Molière contre les vices et les ridicules de son temps, la complexité des personnages, la recherche de la sincérité deviennent des sujets essentiels pour lui.

Comédies : (A vérifier si c’est ça)

XIVème siècle jusqu’au XVIIème siècle, œuvre théâtrale en prose ou en vers qui a pour but de divertir, soit par la peinture satirique des mœurs et des caractères, soit par la présentation de situations plaisantes.

PEINDRE D’APRÈS NATURE :

Molière exprime aussi la satire des mœurs (= moquerie/critique de la conduite/de la morale) de l’époque de son temps et originale par rapport aux conventions (= arrangements) de la comédie romanesque du
XVIIème (1601-1700).

Par exemples : gens de justice et milieux de la fausse dévotion sont des sujets qui apparaissent souvent et qui font l’objet d’attque de la part de la part de Molière.

Les valets, servantes, paysans, font monter le peuple et son langage sur la scène.

LA PEINTURE DES CARACTÈRES :

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