Le Tartuffe, Molière
Analyse sectorielle : Le Tartuffe, Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar g.everhard • 15 Septembre 2021 • Analyse sectorielle • 623 Mots (3 Pages) • 388 Vues
Dans cet extrait l’eglise de la rencontre et de la seduction s’affiche comme un lieu le lieu d’une théâtralité qui ouvre une scène dans la scène et donne à voir Tartuffe dans le rôle du comédien et Orgon comme spectateur privilégié, choisi dans une « assemblée entière » constituée en public. L’espace sacré est nettement désigné comme un lieu théâtral concurrent de celui de la scène, lieu d’ostentation et d’exhibition où il importe surtout de se montrer et d’être vu.
Nombreux verbes d’actions qui décrivent les gestent clé utilisés par tartuffef pour se donner l’apparition de dévotion CITER LES VERBES ET LES VERS LIGNE…
Cléante représentatif de la pensée classique.
On observe aussi des termes péjoratifs : « grimace », « masque » associés à la fausse dévotion. On remarque toutefois l'analogie entre vrai braves et vrai dévots à des termes mélioratifs : « sincérité », « vérité », élogé des vrais dévots. La problématique de la pièce est pour la première fois clairement annoncée avec l'interpellation de Cléante : « Hypocrisie et dévotion ? »
Cette tirade de Cléante constitue une dénonciation des faux dévots et annonce pour la première fois la problématique du texte : « hypocrisie ou dévotion ? ». On peut rapprocher ces faux dévots dénoncés par Cléante à l'exemple de Matamore dans L'Illusion comique qui n'est en fait qu'un faux brave, qu'un lâche. On connait les accusations de libertinage dont Molière a été sujet, comme Cléante. Cléante représente la pensée classique, elle apparaît donc ici comme le porte parole de Molière.
Introduction
Le Tartuffe ou l'Imposteur est une comédie de Molière faisant parte du mouvement classique qui entend dénoncé l’emprise qu’avaient certaines personnes sur notamment les nobles dont ces personnes en question étaient les dévots des directeurs de consciences a l’époque du roi louis XIV. Cette pièce est en cinq actes et en vers créée le 5 février 1669 sur la scène du Théâtre du Palais-Royal. L'interdiction par le roi (louis XVI a cette époque) de la pièce était sans doute dictée par des considérations de politique religieuse, en particulier par la nécessité de ne pas affaiblir l'Église catholique.Cette interdiction a entraîné une importante « querelle », à laquelle ont pris part diverses personnalités de l'époque. Molière s’est donné comme objectif « de faire rire les honnêtes gens », comme il le disait lui-même. C’est omettre que le rire est une arme sociale et politique. Par ses pièces de théâtre Molière dénonce les sources de l’oppression et de l’exploitation, des pauvres par les riches, des enfants par les parents, des femmes par les hommes, des naïfs par les profiteurs, du peuple par le clergé, des malades par les médecins, du commun par les courtisans, les nobles, les privilégiés, des domestiques par les maîtres... Les domestiques, les paysannes, les ménagères, les femmes y ont une personnalité et une intelligence marquées qui indiquent le camp que choisit Molière. Les personnages huppés, fêtés, prétentieux, nobles, révérés sont détruits par le comique de Molière. Dans tartuffe Molière dénonce un fait que nous allons étudié a travers 3 grandes parties contenant 2 sous parties et essayant de répondre a la problématique : Comment a travers cette scène comique Molière met en grand l’éloge dans son pouvoir manipulateur ? Dans l’extrait étudié il raconte à son beau-frère, Cléante, comment Tartuffe est entré dans sa vie, puis dans sa maison ; par ce récit, à ses yeux édifiant, il veut le convaincre de la justesse de son choix. Le récit d’Orgon met en scène sa rencontre à l’église avec l’homme qui l’a totalement édifié par piété ostentatoire. C’est l’occasion pour le spectateur de découvrir le portrait de Tartuffe à travers le regard d’Orgon et donc de mieux comprendre également le lien qui unit les deux hommes.
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