Le Rouge et le noir de Stendhal
Commentaire de texte : Le Rouge et le noir de Stendhal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nd5756 • 25 Mars 2022 • Commentaire de texte • 1 846 Mots (8 Pages) • 1 004 Vues
Commentaire de texte. Stendhal, Le Rouge est le Noir, livre I, Chapitre X
Dreyfuss Noah 1G4
Introduction
Ce texte extrait du livre I, chapitre X du roman Le Rouge et le Noir représente parfaitement le romantisme. Stendhal grand auteur du XIXe siècle connu pour deux romans La Chartreuse de Parme et Le Rouge et le Noir, est né en 1783 à Grenoble et meurt en 1842 d’apoplexie. Agé de sept ans il perd sa mère ce qui entraine une enfance difficile pour lui, élevé par son père. Cependant son grand-père lui transmet son goût pour la culture et les mathématiques. C’est en 1830 qu’il publie Le Rouge et le Noir, l’histoire d’un jeune fils de charpentier trop sensible et trop ambitieux pour suivre la carrière familiale, Julien Sorel trouve une place de précepteur dans la maison du maire, Mr de Rénal et commence une relation secrète avec son épouse. Cette relation finie par éveiller des soupçons. Pour faire taire les rumeurs, Julien quitte son amante. Grâce à sa réussite lors d’un séminaire à Besançon le fils de charpentier obtient une place de secrétaire à Paris auprès du marquis de la Mole. C’est ici que l’histoire d’amour entre Julien et Mathilde fille du marquis débute. Enceinte elle déclare son amour à son père qui donne le titre de noblesse à Julien. Celui-ci énervé par une lettre envoyée par Mme de Rénal décide de lui tirer plusieurs balles de pistolets dans le dos. Jugé et condamné à mort Julien meurt et Matilde désespérée enterre la tête de son amour. Trois jours plus tard c’est Mme de Rénal qui meurt. Dans ce passage que nous allons étudier, Julien, encore précepteur chez le maire de Verrières, M. de Rénal, Julien a suivi la famille dans sa résidence d’été à Vergy. Il cherche à séduire Mme de Rénal. En une journée, il vit deux victoires sur M. de Rénal qu’il considère comme un rival. La première victoire est d’avoir pu cacher le portrait de Napoléon qui le mettait en danger dans une maison royaliste. La deuxième victoire était d’avoir obtenue des excuses de M. de Rénal. De plus, ce dernier lui augmente son salaire. Après tout ceci, Julien prend le prétexte d’aller à Verrières pour mettre de l’ordre dans ses idées, et, montant dans les bois, il médite sur les évènements de la journée. Nous montrerons comment l’auteur parvient à produire l’effet de réflexion et héroïque dans ce passage. I. Julien se remet en question, II. Julien et sa supériorité.
I. Julien se remet en question
a. Une ascension morale et physique.
D’une part Julien pendant sa promenade vie une double élévation. En effet il grimpe une montagne « montagnes élevées » (l.4). C’est le champ lexical de la montagne qui nous le confirme « grands rochers » (l.1) « roc immense » (l.2) « étroit sentier » (l.2). Le verbe « monter » (l.1) montre que cette balade le fait monter en hauteur physiquement en premier lieu « il se trouva debout » (l.2), cette hauteur lui fait être supérieur aux autres « il voyait à ses pieds vingt lieues de pays » (l.13). De plus cette ascension physique et cette supériorité lui fait prendre de la hauteur moralement. Celle-ci représente son ascension sociale « cette position physique le fit sourire, elle lui peignait la position qu’il brûlait d’atteindre au moral » (l.3). Ces termes utilisés nous prouvent que Julien veut être supérieur. En outre plus loin dans le texte, Stendhal insiste sur la supériorité de Julien en réutilisant l’adverbe « debout » (l.11). Julien est de nouveau « sur un grand rocher » (l.11) et des cigales chantent dans le champ « au-dessous du rocher » (l.12). Ainsi cette promenade le fait se sentir en hauteur physiquement et moralement ce qui montre ce que Julien est.
b. Julien se remet en question.
D’une part le paysage est le lieu où se situe Julien est parfait pour que celui-ci, au calme, se pose des questions sur lui-même. En effet cette position en hauteur et dans une montagne le fait « être séparé de tous les hommes » (l.3). Julien est donc seul, la solitude l’entoure. Julien envie cette « isolement » (l.15). Le champ lexical de cette solitude et le fait qu’il l’aime nous montre bien que Julien la recherche. Également, en ce lieu Julien est au calme « tout était silence autour de lui » (l.12) car même les cigales se taisaient. Le mot silence est réutilisé par Stendhal quelques mots plus tard « silence » (l.14) pour insister sur le fait qu’il n’y a rien autour de Julien. De plus le fait que Julien est au calme, il est aussi serein. L’air pure de ces montagnes élevées « communiqua la sérénité » (l.4), et apporte même « la joie à son âme » (l.4). Il en arrive même à pouvoir « oublier » (l.7) M. de Rénal. Toutes ces émotions ressentis en ce lieux montagnards sont contraires à celles ressentis avec M. de Rénal. Ce lieu propice à la remise en question apaise Julien.
Cette balade et ce lieu où se situe Julien marque une pose dans les batailles qu’il mène en ce moment face à M. de Rénal mais ne l’ai fait pas disparaitre.
II. Les victoires de Julien face a son ennemi M. de Rénal
a. M. de Rénal vu par Julien
D’une part, pour Julien M. de Rénal et lui s’opposent. En effet M. de Rénal est mauvais et violent. De la ligne 5 jusqu’à la ligne 6, Julien décrit ce qu’est M. de Rénal à ses yeux « le représentant de tous les riches » (l.5) mais aussi celui « de tous les insolents de la terre » (l.5). Cependant nous pouvons constater que M. de Rénal n’est pas celui que vise particulièrement Julien. Celui-ci le décrit plus comme un symbole en utilisant le mot « représentant » (l.5) et en appelant M. de Rénal « le maire de Verrières » ce qui démontre que pour Julien, M. de Rénal n’est qu’un symbole. De plus le jeune précepteur raconte la scène qui s’est passé plus tôt avec M. de Rénal en utilisant les termes comme « la haine » (l.6), « la violence » (l.6). Avec l’accumulation de ces termes péjoratifs, Julien décrit donc M. de Rénal comme une personne violente et « agité » (l.6). En sus, le fait que Julien « eût oublié » (l.7) M. de Rénal en huit jour s’il arrêter de le voir, prouve de nouveau que Julien ne s’intéresse pas fortement au maire de Verrières. Julien associe aussi M. de Rénal à « son château » (l.7), « ses chiens » (l.7) avant sa famille « ses enfants » (l.7) « et toutes sa familles » (l.7) ce qui le sépare et le différencie du reste de sa famille. Ainsi M. de Rénal n’est rien de plus qu’un représentant et un symbole de choses péjoratives pour Julien et celui-ci se sent supérieur à lui.
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