Le Rouge et le Noir, Stendhal
Commentaire de texte : Le Rouge et le Noir, Stendhal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar s.druet • 19 Mai 2020 • Commentaire de texte • 748 Mots (3 Pages) • 979 Vues
Texte Bac n°8 : Le Rouge et le Noir, Stendhal
Partie I : chapitre XXV « le séminaire » : Analyse
Introduction
Le rouge et le Noir est un roman de Stendhal paru en 1830. L'extrait que nous allons étudié se
situe juste après que la liaison de Julien et Mme de Rênal ait été découverte. Le précepteur se
voit alors obligé de quitter Verrières. Il entre par la suite au séminaire sur la recommandation de
M. Chélan. En apercevant la croix de fer sur la porte du séminaire, il a senti ses jambes se
dérober sous lui. Il est accueilli par une sorte de cerbère et demande à parler au directeur du
séminaire, M.Pirard. Le dialogue oppose ici un personnage transi de peur : Julien à un
personnage ferme qui s'adoucit au fil de la conversation : l'abbé Pirard.
• Analyse linéaire
Le caractère du personnage de l'abbé Pirard, qu'on découvre ici est mis en avant tout au long
du dialogue. Dès le début, on peut remarquer que l'adjectif « impatient» est repris par « avec
impatience » ce qui montre bien que c'est un trait de caractère du personnage. Le
comportement de l'abbé Pirard est contrasté par rapport à celui de Julien. En effet, l'extrême
émotion de Julien est ici soulignée, il avance « d'un pas mal assuré », il est «prêt à tomber ».
Julien est aussi audacieux que sensible et impressionnable. Cette dualité le rend à la fois plus
complexe et plus humain.
Stendhal fait le choix de nommer l'abbé Pirard comme « l'homme », sans autre identification.
L'auteur adopte donc la focalisation interne ; on découvre le personnage avec Julien. L'abbé
Pirard sera qualifié par la suite d' « homme terrible », ou encore d' « homme à la figure rouge ».
On voit ensuite que Julien se laisse envahir par ses émotions : « il tomba tout de son long sur le
plancher ». Ce contre-temps à l'air d'agacé l'abbé Pirard, il dit en effet : « il ne manquait plus
que ça ».
Stendhal va par la suite qualifier Julien de « héros », de « notre héros ». Ce terme apparaît ici
comme nettement ironique. L'héroïsme de Stendhal qui tombe évanoui est sujet à caution.
Stendhal se plaît souvent à utiliser cette désignation par antiphrase. Cependant, l'adjectif
possessif « notre », quasiment affectueux, souligne la sympathie que l'auteur éprouve pour ce
jeune homme impressionnable.
Le thème essentiel de l'hypocrisie apparaît avec l'expression :
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