Lafayette, La Princesse de Clèves
Commentaire de texte : Lafayette, La Princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar TISSOT Anne-Lyse • 10 Mai 2017 • Commentaire de texte • 832 Mots (4 Pages) • 752 Vues
LA1 : La princesse de Clèves , Mme de Lafayette, 1678, p.66 manuel
- Une héroïne idéalisée
a/ Un portrait classique : une beauté idéalisée
Portrait pris en charge par narrateur omniscient : vbe à 3 ème personne + connait les pensées et passé des persos. Narrateur met en relief la beauté de l'héroïne : récurrence « beauté » + correspond aux stéréotypes des romans de chevalerie « cheveux blonds » « traits réguliers » « blancheur » = symboles pureté / noblesse.
Nbreuses hyperboles la placent au dessus des autres « extrême jeunesse » « parfaite »(superlatif) « un éclat que l'on a jamais vu qu'à elle » (négation + adv jamais = situation d'exception). Synecdoque[1] début « il parut une beauté » = effet d'attente / perso défini par aspect physique.
Opinion du narrateur légitimé par jugement extérieur : champs lexical du regard « parut » « yeux » « voir » l. 1-3. Justifié aussi par la raison et la généralisation : « on doit » + « avec raison » + « tout le monde » + pronom personnel indéfini « on » = expressions renvoyant au point de vue commun : la Doxa[2]. Perso caractérisé par le regard des autres.
b/ Un portrait moral
Perso caractérisée par vertus morales : l.10 « vertu » l.29-30 « grâce et charmes ». Vertus morales associées à sa naissance (rappel romans chevalerie) : l. 4 « une des plus grandes héritières de France », l. 22 « un des grands partis qu'il y eût en France » / transmission des vertus mère : l.8 = éducation DONC fille hérite vertus mère l. 6 « le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires » accumulation + hyperboles. Nbreuses occurrences « vertu ». Rappel romans chevalerie = physique est reflet âme. But : idéal de perfection = Honnête Homme de Louïs XIV ?
Abs réaction du perso + jeune âge « l.25 « seizième année » : impressions fragilité/ abs orgueil.
- Une critique incisive de la Cour et de la Société
a/ Une éducation particulière pour une jeune fille du XVII ème
Personnage de la mère = place importante. Perso d'exception (l. 6, superlatif) : donne à sa fille éducation traditionnelle des jeunes filles de l'époque l.9 « cultiver son esprit et sa beauté » + conjonction coordination « mais » et adv « aussi » met en évidence particularité « elle songea aussi à lui donner de la vertu [...] » = intention pas commune pour l'époque (enseigner la vertu).
Donc modernité éducation mère : antithèses « agréable/dangereux » l. 13/14 ; « tromperie/honnête » + « infidélité / vertu » l. 15/17= montre aspect injuste relation homme/femme. Amour et vertu = antithétiques.
Enseignement principal : l.20-21. Éducation lucide : « extrême défiance de soi-même » l.20 = prévient des dangers des liaisons contrairement aux autres mères : l.10-11 terme généralisant « la plupart » = critique silence dans éducation des femmes.
b/ Une vision de la Cour et des hommes
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