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La transgression peut-elle conduire au bonheur ?

Dissertation : La transgression peut-elle conduire au bonheur ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Décembre 2021  •  Dissertation  •  1 677 Mots (7 Pages)  •  410 Vues

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Sujet : La transgression peut-elle conduire au bonheur ?

Nom qui vient du latin populaire " romacium " formé à partir de l’adverbe latin "romanice " qui signifie "en langue romaine vulgaire", c’est-à-dire parlée par la population des pays conquis (Gaule, Espagne...) , par opposition au latin proprement dit. D'après son étymologie, ce mot désigne donc une œuvre en langage populaire. Sens courant et sens littéraire sont les mêmes : de nos jours le roman correspond à un long récit en prose, la plupart du temps imaginé, où l'auteur cherche le plus souvent à éveiller l'intérêt par la peinture des mœurs, l'analyse des caractères et la singularité des aventures qui permettent de s’épanouir. Ainsi nous pouvons nous demander si la transgression permet de conduire au bonheur. Ici, la transgression se rapporte à de la désobéissance tandis que le bonheur renvoie à un état de pleine satisfaction. Le bonheur est-il accessible uniquement aux individus qui respectent la morale et les lois ? Après avoir analysé le fait que la transgression pouvait conduire au bonheur, nous montrerons antithétiquement qu’elle entraine une limitation des droits et des libertés.

En premier lieu, enfreindre les règles peut mener au bonheur. Tout d’abord, c’est en osant transgresser ces règles que l’on fait avancer la société. En effet, la société constitue l’ensemble des individus humains qui vivent en groupe, étant caractérisé par ses institutions, ses lois et ses règles. Dans la plupart des cas, cette société est perçue comme saine, elle répond à des facteurs politiques, économiques et environnementaux juste. Cependant ces règles la caractérisant peuvent être trop austères et nuire au bonheur de ces habitants, cela est souvent dû à cause d’un pouvoir politique trop autoritaire. Alors, cela pousse certains individus à vouloir changer le sens de cette société, et à protester contre la sévérité de ces règles. En revanche, ceux qui s’insurgent sont considérés comme « hors la loi » et sont représentés comme ennemis de la société, ils transgressent ces lois. C’est le cas de Tchen dans La condition humaine de Malraux. La société est alors assujettie par un dictateur et vit donc dans un climat de terreur ainsi que de peur. Alors Tchen va se révolter contre la dictature pressante ainsi qu’imposante, et va se sacrifier en assassinant l’homme à la tête de cette autocratie pour le bonheur des autres. En assassinant un homme, Tchen effectue un crime qui est largement condamnable dans toute société par la morale. Toutefois, la mort du représentant dictatorial permet d’éviter les nombreuses morts auprès des populations et les conduisent donc à la paix et l’épanouissement. Ensuite, les passions amoureuses, peuvent dans certain cas transgresser les valeurs morales et religieuses. En effet, l’exemple simple de l’adultère représente une certaine source de joie. Dans la mesure ou l’individu ne se sent plus heureux avec son conjoint, il va alors partir à la quête du bonheur et donc chercher autre part. Tandis que la morale condamne ce genre de pratique, la transgression extraconjugale permet à l’individu d’acquérir de nouvelles libertés, d’établir ses propres règles et par conséquent d’éprouver un sentiment semblable à l’invincibilité. C’est effectivement le cas dans Madame Bovary de Gustave Flaubert ou le personnage principal Emma se débarrasse de son époux, exprime des sentiments pour Rodolphe de plus en plus évasifs, donnant lieu à un rêve éveillé pour enfin arriver à un moment d’extase et de jubilation. Emma transgresse alors la morale, notamment en éprouvant une absence de culpabilité, et en essayant de légitimer son adultère de par ses émotions associées à la hauteur céleste. Enfin, l’individu qui vit en marge de la société ne correspond pas dans la plupart des cas aux normes sociales établies, mais peut éprouver un état de pleine satisfaction. En effet, nous avons vu qu’une société désignait l’ensemble des individus humains qui vivent en groupe, mais dont les rapports entre eux sont réglés par des conventions qui par définition sont contraignantes. Ces dernières peuvent alors donner envie de s’en affranchir. Ensuite, « vivre » peut signifier dans un premier temps survivre, entretenir son existence au sens biologique, en opposition avec « mourir ». Toutefois, dans un deuxième temps, ce mot peut également s’appliquer à l’aspect moral d’une personne. Il s’agit effectivement de jouir de l’existence et de s’épanouir. Nous pouvons prendre exemple dans Nana d’Émile Zola, qui correspond véritablement à un être en marge, qui ne prend pas compte des différentes normes sociales. Non seulement, c’est une comédienne qui montre son corps nu, mais encore, elle est consciente de l’emprise qu’elle provoque chez les hommes. C’est une femme fatale qui joue le rôle de Vénus et donc affirme sa séduction. En dépit de son caractère qui va tourner ensuite à l’animalisation, le public est subjugué par Nana, cela montre l’hypocrisie de la société. Étant donné qu’elle élève seule son enfant et qu’elle manque d’argent, elle est contrainte à se prostituer pour substituer à ses besoins. Finalement, le fait de se prostituer l’éloigne des normes sociales, mais

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