La representation théatrale
Commentaire de texte : La representation théatrale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar momo97355 • 23 Novembre 2017 • Commentaire de texte • 764 Mots (4 Pages) • 578 Vues
Commentaire de texte
Le texte que nous allons étudier est l’acte I, Scène I de l’extrait 1 écrit par A. de Musset du livre de Lorenzaccio publié en 1834. A. de Musset est un dramaturge romantique. L’histoire se passe dans la ville de Florence en 1537, la ville joue sous le joug de la tyrannie du duc Alexandre de Médicis, cet homme colérique est au pouvoir grâce à l’empereur Charles Quint et au Pape Clément 7. Lorenzo de Médicis est le cousin d’Alexandre et être de rendre à Florence sa liberté républicaine pour cela il feint de partagé la débauche du duc pour l’approché et saisir le moment opportun pour l’assassiné. Comment l’auteur met en œuvre pour nous montrer l’opposition entre Lorenzo et le Duc de Médicis ? Dans un premier temps nous allons étudier une exposition in medias res puis dans un second temps un portrait en actes d’Alexandre et enfin nous analyserons Lorenzaccio, un poète cynique.
Cette scène est accompagné de didascalie au début qui nous renseigne sur le lieu, l’espace c’est-à-dire un jardin au clair de lune. L’atmosphère est d’emblé posé car on voit qu’on est dans un lieu avec une certaine obscurité qui laisse planer le mystère. Cette atmosphère étrange est remplacée par le manteau « couverts de leurs manteaux l.3 ». Le décor est donc mystérieux et a pour but de suscité l’attente et la curiosité du lecteur. Le lieu semble un lieu de rendez-vous romantique comme on peut le voir dans les comédies comme Roméo et Juliette, Cyrano e Bergerac mais le caractère lugubre de la situation nous montre que les choses seront différentes, marquées par l’expression « il fait un froid de tous les diables l.4 » qui vient anéantir l’ambiance romantique.
A travers cette attente, nous apprenons sur les différentes aspects sur les personnages, en particulier le duc qui semble être un homme impatient, mais aussi grossier ave l’expression « Entrailles du pape l.11 » c’est un personnage guidée par ses pulsions l.5 ; l.7. Cela nous montre que le duc n’apprécie pas les situations inconfortables. Giomo l’écuyer du duc est le compagnon qui accompagne le duc dans ces quêtes de débauche, il apparaît comme un personnage grossier, insensible révéler par sa seule réplique « Allons au pavillon, monseigneur…taper aux carreaux. L.29-30 ». Ses mots accentuent son caractère avec aucun sentiment affectif. C’est celui qui ne réfléchit pas et qui agit de façon insouciant aux ordres du duc. Il n’a pas le sens des valeurs morales.
La tirade de Lorenzo nous permet de voir que c’est un personnage qui se présente comme un manipulateur. Il va ce montré soumis, très respectueux le mot « altesse l.7 » et qu’il reprend ensuite. De plus dans cette grade, on voit que Lorenzo essaye de flatter le duc un personnage cynique, immoral. Dans cet extrait, Lorenzo donne une leçon de vice, de libertinage au duc marqué par l’emploi de succession de verbe à l’infinitif comme étudier, ensemencé, infiltré. Cela au texte une allure de mode emploi. Et en même temps son discoure s’oppose totalement à la moral, il y a également une forme de perversion car il présente des choses attractive mais qui son contradictoire en effet, on ressent de la pureté de l’innocence d’un coté, débauche et corruption de l’autre. Lorenzo nous propose un discours plus long que celui des autres personnages, il s’exprime dans une forme d’éloquence et c’est un beau parleur. Sa tirade est riche et en même poétique. Car il y a de nombreuses figures de style et des images. On observe des images prosaïques « une jeune chatte l.20 », « se salir la patte l.21 » puis il devient de plus en plus lyrique avec l’expression « quel flot violent l.23 », «glace fragile l.24 ». Cette tirade valorise Lorenzo.
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