La question de l'homme dans les guerres de l'argumentation : dénoncer la guerre par la fiction
Cours : La question de l'homme dans les guerres de l'argumentation : dénoncer la guerre par la fiction. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mel-2210 • 16 Septembre 2017 • Cours • 903 Mots (4 Pages) • 871 Vues
La question de l’homme dans les guerres de l’argumentation
Dénoncer la guerre par la fiction
Lecture analytique 1 : Jean de la Fontaine « Les deux coqs »
Vanité, arrogance
V 3 à 5 : référence à l’Iliade : effet comique car la fable reconstitue un combat de coqs (diffèrent de l’épopée d’Homère où combattent les héros) une fable un récit amusant qu’illustre une morale (v 29 à 32) critique l’orgueil d’abord formulation généralisante la vanité (à la 3e pers, puis impératifs à modestie, la 2e pers du pluriel intègre le lecteur.
Un hémistiche : moitié d’un vers
Un présentatif : voilà, voici…
Une allégorie : qd un sentiment est présenté sous forme humaine
Une épithète homérique : « plus d’une Hélène au beau plumage » ironie
La durée de la guerre « se maintint » et « longtemps » v6
V 10 à 18 : description du perdant, il y a un désir de revanche (colère, jalousie) V 15 « rallumer sa haine et son courage » vengeance
Marque le désir de la revanche « allumé » v2 « rallumer » v15 son en écho. V 20 retournement de situation, le coq devient la victime, la proie. La guerre est présentée comme un spectacle
Une fable est une petite histoire qui met en scène des animaux et souvent il y a une morale
Axe d’étude 1
La Fontaine parodie de l’Iliade Axe d’étude 2
LF dénonce les conséquences de la vanité
La fable fait référence à l’Iliade d’Homère (un récit épique de l’Antiquité) : le nom de la reine de Troie : « Hélène » v9
« Le Xanthe » v5 « Troie » v3 des lieux l’épopée renvoie à un combat héroïque or LF fait le récit d’un combat de coqs. Le récit montre la violence du conflit, champ lexical de la guerre : « violet » insiste sur l’intensité et la durée du combat l’adverbe « longtemps » et le verbe « je maintins » v6 attire bcp de public et la guerre nommée spectacle v8. LF exagère l’importance du conflit car ce n’est qu’un combat de coq, on est dans un registre ironique. Il limite les épithètes homériques « au beau plumage » v9, il utilise des périphrases soutenues « la gent qui porte crête » v8 les héros guerriers comme Achile ou Hector (la guerre de Troie) sont remplacés par des volailles
V19-20 : le portrait du vainqueur en vantard position dominante du coq qui se retourne contre lui : péripétie qui renverse la situation (v 21 à 23) où le Vautour (nommée 2 fois) cause la mort du vainqueur, il en fait sa proie = rebondissement inattendu.
Le vaincu aussi vaniteux : il a une haute opinion de lui-même car ce désir de revanche ou de vengeance, lexique militaire (v16-18) car s’entraine pour un autre combat pour le vainqueur. Or efforts ruinés en hémistiche v19.
La morale est explicite (v29-32) = qu’il ne faut pas crier victoire trop vite.
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