Seconde guerre mondiale et la guerre froide

Le XXe siècle fût marqué par la Deuxième Guerre mondiale et la Guerre froide. Les croyances religieuses et la pratique religieuse sont en baissent suit à cette guerre. L'angoisse et le malaise existentiel dominent les hommes. Plusieurs questions existentielles étaient sans réponses. Suite à ces questionnements, naît le théâtre absurde qui tente d'alléger le malaise de cette époque. C'est alors que prend forme l'existentialisme, où l'humain s'interroge sur l'existence. Eugène Ionesco (1909-1994) est l'un des principaux auteurs de ce courant littéraire. Témoin de la Garde de Fer en Roumanie, un mouvement nationaliste débutant en 1927. Son père travaillait dans l'administration et Eugène connue la misère durant cette 2e Guerre mondiale. En 1959, il écrit "Rhinocéros", l'une des œuvres les plus importantes de cette époque. Cette pièce dénonce le phénomène dangereux de la massification. Dans cette pièce, les caractéristiques du théâtre absurde traite le phénomène de massification grâce aux personnages et à la mise en scène.

Pour commencer, la dangerosité de la massification est traitée par l’intrigue de la mise en scène. Par ailleurs, l’intrigue de la pièce est d’une évolution lente apportant un phénomène de transition comme le fait la massification. L’apparition de deux rhinocéros au 1er acte dans le village, prend par surprise les personnages. « Oh! Un rhinocéros! » (p.16), « Oh! Un rhinocéros! » (p.17) et « Oh! Un rhinocéros! » (p.18). La répétition de cette expression démontre l’effet de surprise, et une certaine forme de contamination apparaît. Ensuite, dans le 3e acte, les rhinocéros sont de plus en plus présents et se promènent librement dans les rues. « On s’y habitue, vous savez. Plus personne ne s’étonne des troupeaux de rhinocéros parcourant les rues à tout allure. » (p.139). Les gens sont habitués de voir ces rhinocéros dans les rues en propageant une forme de maladie la « rhinocérite ». Ensuite, on remarque aussi que les personnages adoptent un comportement de conformiste. Presque tous les personnages de la pièce, excepté Bérenger, se transforme en rhinocéros : « (Daisy) Il n’y a plus personne nulle part. (Bérenger) Nous sommes seuls, nous sommes seuls. » (p.152). Au fil de la pièce, les personnages se transforment et sont presque tous devenus des rhinocéros. En outre, l’intrigue de la pièce et le comportement des personnages apportent de l’importance à la mise en scène.

En deuxième lieu, dans la pièce "Rhinocéros", les personnages jouent un rôle important et contribuent à faire avancer la pièce. En effet, ces derniers répètent souvent ce qu’ils se disent entre eux. Ces répétitions créent un effet d’uniformité des personnages. On a l’impression qu’ils pensent et agissent pareil. Tout le monde font cela, y compris Bérenger : « Tous, sauf Bérenger : ça alors! » (p.19). Au lieu de suivre les autres, Bérenger dit : « Il me semble, oui, c’était un rhinocéros! Ça en fait de la poussière! » (p.19). En utilisant cette répétition, l’auteur fait ressortir le personnage principal et son importance. De plus, il démontre que Bérenger ne pense pas comme les autres et qu’il agit différemment. Ensuite, certains personnages de cette pièce ont une identité floue démontrant leur absurdité.

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