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La question de l'Homme dans le genre de l'argumentation

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Par   •  22 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  1 303 Mots (6 Pages)  •  821 Vues

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Le Gall                                        Jeudi 3 Novembre 2016                                        1ES2

Amélie                                                  Devoir n°2

                    La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation

Questions : 4 points

        Le corpus nous propose trois fables de Jean de la Fontaine du XVII ème siècle, Le Loup et le Chien, La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le lion et Le Lion et le Moucheron. Ainsi qu’un extrait de Emile ou De l’éducation de Jean-Jacques Rousseau au XVIII ème siècle.

Nous expliquerons tout d’abord les différentes conceptions de la vie que les trois fables expriment puis nous relèverons  les trois arguments que relève Rousseau contre l’apprentissage des fables. Pour conclure, nous déduirons le registre commun de ces quatre textes.

        Les trois fables de ce corpus expriment différentes conceptions de la vie, dans le Loup et le Chien les deux animaux s’opposent l’un sauvage, l’autre domestique. Dans ce dialogue,  la conception de la vie est confrontée, le loup est libre (v.41) « maître Loup s’enfuit et court encor. »  alors que le chien, lui est réduit en esclavage (v.23) « donner la chasse aux gens », (v.24) « portant bâtons et mendiant » , au service de son maître (v.25) « flatter ceux du logis, à son maître complaire », enfermé (v.34) « Le collier dont je suis attaché » en échange de nourriture (v26-29) « Moyennant quoi votre salaire […] sans parler de la mainte caresse » .

Dans La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le lion, le lion exerce de l’injustice sur une communauté qui est pleine de bonnes intentions (v.4) « et mirent en commun le gain et le dommage », ainsi qu’un pouvoir cruel (v.17-18) «si quelqu’un de vous touche à la quatrième Je l’étranglerai tout d’abord. », il s’octroie les quatre parts du cerf alors qu’il ne l’a même pas chassé et qu’il  aurait du partager avec la génisse, la chèvre et la brebis. Ici, on peu donc en conclure que le lion a une conception de la vie égoïste alors que la communauté est contrainte de se soumettre à la décision du lion sous peine de mort.

Puis dans Le Lion et le Moucheron, la Fontaine met en scène une opposition entre un animal puissant, le lion avec un insecte, le moucheron. La conception de la vie dans cet apologue  est qu’il faut juger à leur juste valeur les ennemis semblant inoffensifs  (v.36-37) « j’en vois deux […] sont souvent les plus petits » ainsi que le fait de vaincre certains grands dangers ne met pas à l’abri d’une mort ordinaire (v.38-39) « L’autre, qu’aux grands périls tel a pu se soustraire qui périt pour la moindre affaire. ». Ici, il ne faut pas sous-estimer des ennemis ou situations qui nous paraissent sans danger.

        Dans l’extrait d’Emile ou De l’éducation , Rousseau développe trois arguments contre l’apprentissage des fables  dont (l.11-12) « on fait apprendre les fables de La Fontaine à tous les enfants, et il n’y en a pas un seul qui les entende », l’auteur veut nous faire comprendre que l’on oblige les enfants à apprendre des fables qui ne comprennent pas. Il nous dit aussi (l.13-14) « la morale en est tellement mêlée et si disproportionnée à leur âge, qu’elle les porterait plus au vice qu’à  la vertu. », la morale est souvent trop compliquée  a comprendre pour leur âge, ils peuvent aussi mal interpréter ce qu’ils apprennent, ils peuvent prendre de mauvais exemples.  Rousseau nous répète (l.22-28) que la morale est difficile à comprendre pour des enfants de dix ans. le troisième argument est lorsque l’auteur nous parle de ce que l’enfant s’inspirera (l.30-33), l’enfant préférera être un personnage beau, important, ayant des pouvoirs (comme avec le lion) plutôt qu’une brebis. C’est alors ici le problème si l’enfant s’inspire du vice qui est dénoncé par la fable, elle n’a pas grande utilité et ne sert donc pas à instruire et protéger.

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