La princesse de Clèves
Dissertation : La princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sephora__b • 1 Mai 2022 • Dissertation • 1 291 Mots (6 Pages) • 405 Vues
Dissertation la Princesse de Clèves, Mme de la Fayette
Comme l’a si bien écrit Zola l’auteur des Rougon-Maquart, « l’homme n’est pas seul, il vit dans une société, dans le milieu social et dès lors, pour nous romancier, ce milieu social modifie sans cesse les phénomènes. » Ainsi donc pour les sujets de la cour du XVIIe siècle, les pensées, les action, et les paroles prononcées sont très largement influencées par les attentes sociétales. Nous pouvons alors nous demander si par la plume de madame de la Fayette, la princesse de Clèves, héroïne de l’œuvre se démarque ou non de cette habitude à la conformité. Pour répondre à cette question, nous mettrons en lumière le poids de la société sur la personne de le princesse de Clèves puis en opposition nous aborderons sa capacité à se libérer des enclaves de son époque.
Dès les débuts de l’intrigue, nous, lecteurs, sommes face à une jeune femme muette qu’on ne découvre qu’a travers les yeux des autres, en l’occurrence ceux du narrateur omniscient et des habitants de la cour. Nous apprenons alors que la princesse de Clèves est une très belle jeune femme comme on n’en voit pas souvent. Entourée de toute la préciosité de sa classe sociale, elle parvient tout de même à se démarquer : Mme de la Fayette écrit « Il parut alors une beauté à la cour qui attira les yeux de tout le monde et l’on doit croire une beauté parfaite ». La princesse est donc introduite à la cour par sa mère pour l’y marier. Nul vis ne lui demandé. En somme, jamais la princesse ne s’exprimera clairement à ce sujet. La seule chose que nous savons est qu’elle ne trouvait rien de bien dérangeant chez le prince de Clèves. Sa mère choisit donc son futur époux pour elle et elle lui obéis. L’obéissance est un aspect majeur de la société du 17ème siècle. Entre obligations sociales : la princesse doit se marier avec un home de sa classe sociale indépendamment de ses sentiments et bien souvent au profit de des relations inter-familiales. Il s'agit là d'un tradition aristocratique à laquelle elle se conforme étant donné qu'elle est elle même issue de ce milieu. Sajoutent à cela des devoirs religieux: la princesse se doit de rester fidèle à son époux à jamais et ce quoi qu'il en coûte, ce qu'elle tâchera de faire tout au long de l'intrigue. De sucroît, elle subit les obligations imposées par la cour là encore liées directement à son rang social. La princesse se doit de paraître toujours parfaitement apprêtée à tous les dinners et bals.
De plus, la jeune femme est conditionnée par l'éducation plus que rigoureuse que lui a inculquée sa mère prônant vertu et bienséance avant toute chose. C'est d'ailleurs pour conserver cette vertu que la princesse menera une véritable bataille intérieure contre ses sentiments envers le duc de Nemours. La princesse de Clèves baigne depuis toujours dans un portrait peu flatteur de l'amour soigneusement dépeint par sa mère. Elle désige comme futile, fugace et dangereux. Ajoutons à celà le fait quele princesse soit jeune: elle n'a que seize ans à son arrivée à la cour qui est indéniablement lieu de de tromperies comme le lui a si bien dit sa mère. Cette dernière lui a dit:"Si vous jugez sur les apparences, vous serez souvent trompée, ce qui y parît n'est presque jamais vérité". En effet la cour d'Henri XVII est un véritable théâtre d'hypocrisie, de cachotteries et de sournoiseries. Les femmes e critiquent entre elles, se cachent des choses, cherchent à être les plus jolies, distinguées tandis que les hommes sont dans l'espoir de la reconnaissance, il désirent être forts et admirés. En ce point, Mme de Tournon représente parafitement la duplicité qui règne à la cour: "l'adresse et la dissimulation ne peuvent aller plus loins qu'elle ne les a portées" écrit Mme de la
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