La princesse de Clèves

Commentaire étude linéaire, Princesse de Clèves

Madame de Lafayette est née en 1634 et morte en 1693. Elle est élevée dans le milieu d’aristocrates au milieu d'intellectuels. Madame de Lafayette écrit des nouvelles et des romans qui ne seront pas publiés sous son vrai nom, car à l’époque une femme de son rang écrivant des romans déroge, en s’avouant auteur. Elle n'avouera jamais être l’auteur de La Princesse de Clèves pourtant désigné comme un chef d'œuvre. Ce dernier est novateur et fondateur du roman moderne, pour la première fois, c’est une héroïne qui fait preuve de profondeur psychologique et intellectuel. Madame de Lafayette invente le roman psychologique moderne, elle ainsi considérée comme un auteur du classicisme. Ce roman, publié en 1678, nous compte l’amour impossible et tragique entre une jeune aristocrate mariée au Prince de Clèves et le Duc de Nemours. L’auteur nous offre un témoignage important des mœurs de l’époque à la Cour de Louis XVI. L’extrait étudié se situe au début du roman, il précède de l’organisation de plusieurs mariages de personnes de haut rang, comme Elisabete de France et Don Carlos à la Cour de Louis XVI. Cet extrait fait parti de l’incipit du roman. Ici, il est question de l’arrivée de l'héroïne à la Cour. L’auteur en profite pour nous présenter la Princesse de Clèves à travers une description physique et morale élogieuse. Dès lors, une question s’offre à nous : comment avec un père absent la Princesse de Clèves arrive-t-elle à se faire admirer par la cour ? L’extrait peut être divisé en deux parties, le premier qui est destiné à la vision de la Cour lors de son apparition. Et la seconde explique son éducation originale à sa mère.

Premièrement, nous allons étudier les qualités exceptionnelles de la future Princesse.

Tout d'abord, sa beauté fait d’elle quelqu'un d'extraordinaire. La tournure impersonnelle « il parut » nous montre l'arrivée de la Princesse comme une apparition. Elle est présentée par la périphrase allégorique « une beauté », elle est donc définie par ta beauté avant tout. Madame de Lafayette met la beauté de la princesse en avant : on nous demande de croire à la perfection. En témoignant l'hyperbole de l'adjectif « parfaite », la répétition de « beauté » et la modalisation du narrateur avec le verbe « devoir » dans « on doit croire ». La périphrase qui désigne la Cour dans la citation « un lieu où l'on était si accoutumée avoir de belles personnes » présent de ce lieu comme celui de l'apparence. Mademoiselle de Chartres, qui s’y distingue, est vraiment magnifique. En effet, mademoiselle de Lafayette mettant en avant la beauté presque divine de la Princesse lors de son arrivée à la Cour.

Par la suite, nous pouvons relever que par sa beauté la Princesse attire et se fait admirer par la Cour. L'emploi du vocabulaire du spectacle, « elle attira les yeux » nous montre que mademoiselle de Clèves et une femme impressionnante. Par l'utilisation de l'adverbe « plus » et l'adjectif « grandes », c’est l’hyperbole « une des plus grandes héritières » qui donne donne de l'importance à Mademoiselle de Clèves. Encore une fois, l'auteur

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