La princesse de Clèves

Biographie de l’auteure :

Madame de La Fayette est née le 18 Mars 1634 à Paris. Elle appartient à une famille de petite noblesse, cultivée et proche de puissants de la cour. On ne connaîtra presque rien de son enfance jusqu’au décès de son père en 1646. En 1647, sa mère épouse Renaud de Sévigné, oncle de Madame de

Sévigné qui par la suite sera connue pour ses Lettres. Ce mariage permet à Madame de La Fayette et à sa mère d’accéder aux niveaux les plus élevés de la cour. Madame de La Fayette, à l’âge de 16 ans devient demoiselle d’honneur de la Reine Anne d’Autriche. Elle fréquente l’élite intellectuelle de son temps dont le poète Ménage qui lui fait découvrir les romans précieux de Mademoiselle de Scudéry. En 1655, elle se marie avec le Comte de Lafayette qui est issu de la haute noblesse, celui-ci a 17 ans de plus qu’elle. Elle vivra avec son mari et ses 2 fils dans le château familial en Auvergne. En 1662, elle publie La « Princesse de Montpensier » de manière anonyme et ce livre rencontrera un grand succès. En 1665, elle décide de rapidement retourner à Paris où elle crée son propre salon littéraire. Elle y reçoit de nombreuses figures de son temps dont Racine et Boileau.

Elle se rapproche du courant janséniste et entretient une relation profonde avec le duc de La Rochefoucauld qui est à l’origine des « Maximes ». En 1671, elle publie « Zaïde » qui est un roman précieux ayant pour cadre l’Espagne médiévale partagée entre les chrétiens et les musulmans.

Elle compose ensuite son chef d’œuvre « La Princesse de Clèves » qui sera également publié anonymement en 1678. Cet ouvrage fut au centre de toutes les conversations dans les cercles intellectuels parisiens.

En 1680, La Rochefoucauld meurt, puis trois ans après Monsieur de La Fayette.

Madame de La Fayette continue d’écrire des œuvres « Histoire de Madame Henriette d'Angleterre » et « La Comtesse de Tende » qui seront ses dernières œuvres. Celles-ci seront publiées après son décès en 1693 à l’âge de 59 ans.

Mouvement :

La Princesse de Clèves s’inscrit dans l’un des mouvements majeurs de la littérature française, le Classicisme qui fait son apparition après les excès du baroque.

Ses auteurs comme Boileau, La Bruyère ou encore Molière, s'inspirent des auteurs antiques comme Aristote ou Théophraste qu’ils appellent « Les

Anciens ». Ceux-ci représentent leurs modèles.

Le Classicisme repose sur des règles bien strictes comme :

La règle des 3 unités (temps ; lieu ; action) dictant que toute pièce de théâtre doit présenter une histoire qui se déroule en une journée (temps), elle doit aussi se dérouler en un seul lieu (lieu) et ne doit traiter qu’une seule intrigue (action).

La règle de vraisemblance cela veut dire que l'intrigue et la situation d'énonciation doivent être possibles.

La règle de bienséance, le dramaturge se doit de ne montrer aucune scène choquante, aucun événement violent ne peut apparaître mais cependant un personnage qui y a assisté peut raconter ce qu’il a vu.

Une des missions

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