La princesse de Clèves
Cours : La princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rose.bouin • 16 Janvier 2019 • Cours • 899 Mots (4 Pages) • 555 Vues
La princesse de Clèves - Mme de la Fayette
Présentation
« La princesse de Clèves » a été écrite en 1678 par Mme de la Fayette. La comtesse de la Fayette, de son nom de jeune fille Marie-Madelaine Pioche de la Vergne est né en 1634 et morte en 1693. Elle appartient au mouvement littéraire du classicisme car dans ses romans elle respecte la bienséance et fréquentait des salons littéraires où elle a tissé des liens d’amitié avec Mme de Sévigné et La Rochefoucauld. Mme de la Fayette a également écrit « La princesse de Montpensier ».
Le roman « La princesse de Clèves » ce passe pendant le règne d’Henri II entre 1547 et 1559. C’est un roman psychologique et sentimental. Mlle de Chartres c’est marié avec le prince de Clèves et va donc devenir la princesse de Clèves mais elle va tomber sous le charme du duc de Nemours. Le passage étudié montre la rencontre entre la princesse de Clèves et le duc de Nemours.
Plan
- La rencontre
- La composition du texte
- L’aspect féerique
- Le respect des bienséances
- Les portraits
- Le dialogue
- La naissance du sentiment amoureux
- Champs lexical de la vue
- L’évolution des sentiments
Développement
- La rencontre
- La composition du texte
Le début de l’extrait est un dialogue (l.1 à 21) puis c’est un dialogue (l.22 à 34) et en fin c’est un récit (l.35 à 39). Le dialogue est encadré par des récits pour le mettre en valeur. Il y a un face à face entre les deux personnages mais il ne se parle pas entre eux : « silence »
Caractéristique habituel du récit :
- Les temps d la narration (passé-simple, imparfait)
- Mélange entre point de vue externe et point du vue omniscient
- Chacun des personnages principaux est vue par le regard de l’autre
- L’aspect féerique
La scène se déroule dans le palais royal lors d’un bal ce qui rend l’histoire féerique.
Les personnages sont illustres (le roi, la reine, la princesse de Clèves, les ducs) et en plus très beau physiquement : « Ce prince était fait d’une sorte […] l’air brillant qui était dans sa personne » (l.9) « surpris de sa beauté » (l.14). Leur portrait est mélioratif et élogieux.
La symétrie de certaines phrases signifie un présage de leur accord et de leur union : « il était difficile » (l.10 et 12), « se parer » (l.1 et 11) et « surpris » (l.10 et 14). Il y a une attirance immédiate et réciproque entre les deux personnages. Il y a la présence d’adjuvantes (pour stimuler) : Mme la Dauphine et le Roi lui-même (l.6-7)
- Le respect des bienséances
- Les portraits
Mme de la Fayette respecte mieux les bienséances que lui car c’est une femme mariée. Elle ne semble pas s’intéresser immédiatement au Duc de Nemours autant que les autres. Elle s’y intéresse lorsque le roi lui ordonne. Devant le sous-entendu de la dauphine elle est « un peu embarrassée ».
Le Duc de Nemours a plus de liberté et moins de discrétion. Il ne dissimule pas son admiration pour la jeune femme (l.22-25). Il affiche et lui montre son admiration (des regards) contrairement à elle. « Il ne put admirer que Mme de Clèves » (négation restrictive) Mr de Nemours est tombé amoureux de Mme de Clèves. Il y a une volonté chez lui d’être remarqué : « il se fit un assez grand bruit ».
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