La planète des singes

La planète des singes est un roman de fiction, mais une fiction au service de l’argumentation. En effet l’/son auteur Pierre B. cherche à transmettre un message à travers une histoire insolite/étrange, invitant ainsi le lecteur à remettre en question les valeurs de la civilisation humaine.

Le texte que nous allons analyser ce présente sous forme d’un monologue délibératif, dans lequel le narrateur personnage porte un regard critique sur les 2 espèces, humaine et animale.

-"Supposons" est à la 1ère personne du pluriel donc il implique tout le monde. Mais cette supposition est la conséquence d’une réflexion précédente comme le montre la conjonction "donc". Cette supposition est suivie d’une succession de questions rhétorique directe.

-Le premier jugement porté sur les singes est qu’ils sont inférieurs à l’homme, vu qu’ils sont "des créatures dénuées de sagesse". À souligner; que l’expression "dénué de sagesse" à une connotation péjorative/ cette expression contient\constitue donc une périphrase pour nommer les singes de manière péjorative (==> jugement personnel).

-L’emploie du pronom personnel "me" désignant le locuteur et le modelisateur de doute "paraît" montre qu’il s’agit d’une réflexion personnelle (d’où sa subjectivité).

-Nous remarquons ici la présence du raisonnement concessif. Dans son raisonnement, le locuteur s’appuie également sur la mémoire (cette faculté intellectuelle qui soutient la réflexion), comme le souligne la proposition incise "je me souviens" l.14

-Nous remarquons ici une sorte d’anticipation de la part du locuteur/ marqué par l’indicateur temporel "un jour".

-Le groupe nominal "des machines perfectionné" nous fait penser aujourd’hui aux robots.

-L’adjectif "courante" attribué à cette idée d’anticipation rejoint et renforce l’expression "très commune".

-Nous retrouvons ici encore le raisonnement par concession "Une idée commune" est renforcé par l’adjectif "courante".

-Nous remarquons juste après le recours du locuteur au raisonnement logique (c’est à dire le passage de la cause à la conséquence). À remarquer que la cause est mise en valeur par "c’est que".

-L’hypothèse du locuteur ce traduit par la répétions 2x du modalisateur "peut-être" qui exprime l’éventualité.

-La supériorité de l’homme sur la machine, quel que soit son perfectionnement/ si perfectionné soit-elle cette supériorité est marqué par la répétition des mots ‘’machines’’ et ‘’robots’’ ainsi que l’indicateur temporel ‘’toujours’’.

-La part de subjectivité dans cette argumentation est marquée par la reprise anaphorique 3fois du pronom ‘’je’’

-A l’expression ‘’créatures dénuée de sagesse’’ (qui as une connotation péjorative) s’oppose l’appellation ‘’grand singe supérieur’’ qui as une connotation plutôt laudative/méliorative

Nb : Le raisonnement du locuteur ou narrateur personnage est fondé sur l’hypothèse d’où la récurrence de la conjonction hypothétique ‘’si’’.

-Dans le paragraphe 3, le narrateur personnage souligne le point commun entre homme-singe et la faculté d’imiter/ imitation. Pour soutenir cette idée il recourt à un exemple-argument celui de la création littéraire qui s’appuie sur l’imitation et la ressemblance des œuvres, donc le singe est capable de tout comme l’homme de créer des œuvres littéraires.

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