La mort de Thisbé
Commentaire de texte : La mort de Thisbé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chtirossignol • 12 Octobre 2018 • Commentaire de texte • 622 Mots (3 Pages) • 686 Vues
Commentaire composé
Intrigue empruntée à Ovide.
Scène de dénouement. Long monologue
I. Scène pathétique
1.)Désespoir de Thisbé :
- Lexique + 1ère psg
- Interjections
- Allitérations en [k] v. 25, 31
- Désespoir lié à la mort de Pyrame et à sa mort ne tenant qu’à un soupçon…
2.)Elle invoque la nature pour qu’elle participe à sa douleur
- Apostrophe vers 13 + « tu »
- La nature est très présente (cf champ lexical) : eau, terre, pierre, ciel
- Elle se trouve personnifiée comme l’arbre par exemple dont les branches sont des « cheveux », l’aubier « un estomac »
- Elle partage le désespoir de Thisbé comme le montre le lexique « pleurs »≠ « rosée », « pleurs », « désespoir », . + //sme v. 6, nég restrictive v. 8, antithèse à la rime entre « visible » et « insensible »
3.) La nature n’exprime pas encore assez la douleur de Thisbé. Elle en vient à souhaiter que la Nature dépérisse pour s’associer à son deuil comme le montrent son imploration « de grâce » et les impératifs « arrache tes cheveux », « ouvre-toi l’estomac »…
Mais le monde entier est impuissant à déplorer la mort de Pyrame. L’arbre ne peut donner l’apparence du deuil qu’un temps seulement. La nature semble mourir mais revit au printemps suivant, elle est éternelle comme le prouve la proposition subordonnée de cause «puisqu’ au monde après moi tu demeures » v.13).
Le désespoir empêche donc Thisbé d’envisager un avenir même proche et rend sa mort imminente.
II. Une scène baroque
- La mort.
Cf champ lexical + chiasme vers1-2
- Mort de Pyrame : « trépassé » en tête de vers, « sang qu’il a vomi », « s’est tué », « trépas » à la rime ; « sang de son maître », « s’est souillé »
- Mort de la nature : « s’est éclaté de deuil » v.3, « rives sans verdure » v. 6, «la terre a sué du sang qu’il a vomi »
- Mort de Thisbé : apostrophe à la mort « ô mort » v.25 +demande « que je meure », s’adresse au poignard v. 30 + Didascalie finale « elle meurt »
- La métamorphose de la nature
« son fruit en a changé », « la terre a sué du sang »,
- La violence de la douleur
- Le texte multiplie les exclamations
- Dans la fin du passage lorsque le personnage est au paroxysme de la souffrance, les premières syllabes du vers sont mises en valeur juste après une coupe forte v.25, v.27, v.28.
- Violentes invectives à l’égard du poignard : c’est un criminel (« crime » v.31) et un « exécrable bourreau » (terme qui traduit sa haine) allitérations en [r] vers 29-30 + « traître » et « lâchement » , allitérations en [s] v. 28-29. Rage de Thisbé.
- Violence et brutalité : Thisbé implore d’abord la mutilation que l’arbre devrait s’infliger : verbes à l’impératif.
Puis s’opère une gradation dans la violence de l’évocation du trépas qui culmine avec la mort finale. Démesure baroque.
Thisbé ne peut subir qu’une mort + violente que P. : « davantage », comparatif de supériorité « que plus que lui je meure » (s’oppose au comp d’infériorité « il ne s’est pu guérir de moins que du trépas »). Demande au subjonctif « que je sente » + « poison, flammes et fers » : 3 façons de mourir accentuées par « à la fois ».
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