La littérature contribue-t-elle à l’éducation?

Flaubert en 1857 appelle à la lecture. En effet, je cite: « Lisez pour vivre. Faites à votre âme une atmosphère intellectuelle qui sera composée de l’émanation de tous les grands esprits ». Flaubert précise "tous les grands esprits", on suppose qu'il parle de Honoré de Balzac, Alexandre Dumas et bien d'autres. Il met en relation s'instruire et lire dans "Faites à votre âme une atmosphère intellectuelle".

On se demande alors; la littérature contribue t-elle à l’éducation?

Dans une première partie, nous admettrons qu'un des but de la littérature est d'instruire son lecteur. Tout d'abord en contant des récits sur des expériences peu commune comme la guerre. Ensuite grâce à la vulgarisation des connaissances qui deviennent à la porté de quiconque. Elle permet une meilleur connaissance de soi des autres et du genre humain. Les écrits peuvent porter une réflexion sur l'éducation comme la première citation abordée dans cette dissertation. Dans une deuxième partie nous verrons que la littérature n'éduque pas. Elle est aussi une distraction qui suscite des émotions. Elle captive son lecteur en maintenant un suspense dans l'histoire. Dans certains cas, elle apporte des réponses négatives sur certains sujet. Et dans une dernière partie nous ferons une synthèse qui mêlera ludique et distractif.

La littérature instruit en effet, cette instruction prend plusieurs formes. On ne peut comprendre la peine de mort ou la guerre et ses tortures que si l’on y survie. La littérature et plus communément des lettres sur une feuille survivent au temps. La littérature est un moyen pour revenir en arrières. « Pour savoir où l’on va, on doit savoir d’où l’on vient ». Apprendre sur son passé c’est donc apprendre sur soi ; c'est une première forme d'instruction.

Grace au écrits qui ont traversés le temps on peut non seulement apprendre et comprendre le passé mais aussi vivre des expériences que on ne pourrait jamais connaître. C’est ce que nous allons voir dans ces quelques lignes ;

Les tranchées sont des chemins profonds, étroits, boueux et humides, qui manque cruellement d'hygiène. Elles sont utilisé pendant la guerre surtout celle de 14-18 ou la stratégie était de rester caché. Ce sont les soldats qui ont le plus souffert de la guerre de positions; il témoigne dans plusieurs lettres adressées à leurs proches. Les Croix de bois s'inspire des lettres et de la vie des poilus. L'auteur du roman avait été engagé comme soldat d'infanterie. Son talent d'écrivain lui vient du fait qu'il est journaliste. Roland Dorgelès décrit son quotidien des poilus à la première personne, ainsi on s'imagine, on apprend, on comprend, on voit. Le texte à la première personne nous oblige a dire «je» on se met a sa place et on le comprend. On voit à travers ses yeux comme une nuit lors d'une attaque surprise des Allemands dans un cimetière ; «Le cimetière hurle de grenades» ou encore « Nos obus et les leurs se joignent en hurlant. ». Dans ces deux citations on vois l'horreur de la bataille, on a même une personnification dans le première, un cimetière ne peut pas hurler mais par là on comprend l'abondance de grenades lancées. Dans la deuxième on peut comprendre que

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