La littérature contribue-elle à l'éducation du lecteur
Dissertation : La littérature contribue-elle à l'éducation du lecteur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Shem's L'Qataria • 5 Décembre 2018 • Dissertation • 1 331 Mots (6 Pages) • 11 371 Vues
« L’homme est la seule créature qui soit susceptible d’éducation. Par éducation on entend les soins que réclame son enfance, la discipline qui le fait homme, enfin l’instruction avec la culture. » (Kent) En effet, la culture forge l’homme d’aujourd’hui et celui de demain. C’est pour cela que la littérature est un bien fait pour cet être afin de l’instruire mais aussi de le divertir. Elle lui permet de se transporter dans le passé mais aussi dans le futur. Elle peut aussi jouer ces deux rôles en même temps. L’éducation synonyme d’instruction est primordiale au développement humain. Elle lui permet d’apprendre l’usage de la raison qui n’est pas inné chez l’homme ; c’est une disposition, une potentialité qu’il faut concrétiser car la discipline est fondée sur des règles qui sont le fruit de la littérature : Un trésor de science.
En quoi la littérature nous inculque de nouvelles valeurs et contribue-t-elle à l’éducation du lecteur ?
Nous allons étudier la manière dont la littérature réussit à nous instruire puis par la suite nous verrons qu’elle est aussi un outil de divertissement et enfin nous verrons
D’une part, l’œuvre littéraire est une œuvre majoritairement sociale puisqu’elle s’intéresse à la société et aux fondements de celle-ci comme ce fut le cas dans le célèbre roman d’apprentissage Bel-ami de Guy de Maupassant qui au cour de ce dernier, l’héro évolue socialement, moralement, intellectuellement, émotionnellement…Nous pouvons constater que dès le plus jeune âge, nous sommes familiarisés avec la littérature tels que les chiffres, les contes, les chants religieux et bien plus encore. Elle contribue à notre discipline et à la formation de nos opinions, de notre vision du monde (ex : En route vers l’Inconnu de Nicolas Baverez), de nos avis sur certains régimes politiques comme c’est le cas des Mémoires d’Outre-tombe de Châteaubriand ou mais encore Quatrevingt-treize de Victor Hugo puisqu’en effet, nous avons ici deux représentations opposées de la révolution française ; l’un la maudit et l’autre la perçoit comme une œuvre incontestable de Dieu. Elle permet de nous faire progresser intellectuellement car la lecture est avant tout, une activité intellectuelle puisqu’elle nous fait prendre du recul, d’améliorer l’art du langage comme l’Encyclopédie par exemple. Depuis des décennies, la littérature est une arme fatale qui ne cesse d’abattre l’ignorance comme ce fut le cas lors du siècle des Lumières qui a révélé une révolution littéraire, une liberté linguistique, un renouveau, un progrès de l’humanité tel que la philosophie qui déterminait un rôle social exerçant sa raison pour guider les consciences et militer dans les problèmes de société : un philosophe est un « honnête homme qui agit en tout par raison » ; « qui s’occupe à démasquer des erreurs » (Diderot) ou le cas de Zadig de Voltaire qui lui nous transporte en Orient où la société française du XVIIIe est dépeinte. Aujourd’hui, nous avons plusieurs œuvres littéraires qui nous éduquent et inculquent de nouvelles valeurs telles que le Code Civil qui impose des limites et fait part à l’être humain des injustices, le livre religieux (Bible, Tora, Coran) qui codifie, pour certains, le comportement, l’Encyclopédie qui nous informe, instruit…
Cependant, nous constatons que la littérature est un autre moyen de se divertir. En effet, la lecture nous permet de s’évader, de se libérer momentanément des tracas de la vie quotidienne. Prenons l’exemple, des transports en commun, des salles d’attentes, des terrasses des cafés, lorsque nous observons ces personnes, nous constatons qu’ils sont plongés dans leur lecture. Ainsi, nous en supposons que le livre semble être un moyen de combler le vide ou de dissiper l’ennui. Ces livres sont réputés par la simplicité du vocabulaire et de la syntaxe mais pas majoritairement ! Les lecteurs s’attendent à un livre qui les distraie émotionnellement. Par exemple, certains choisiront dans ce but, un roman policier pour les amoureux du suspense (Les Effacés de Bertrand PUARD), une pièce de théâtre tragique (Andromaque de Jean Racine) ou des nouvelles de science-fiction pour les passionnés du monde surnaturel (La clé de Salomon de J.R. Dos Santos) … Nous observons que chacun a un goût littéraire bien différent des autres. Certaines œuvres, nous permettent de se transporter à une autre époque différente à l’actuelle telles que L’Invitation au Voyage dans Les Fleurs du Mal de Baudelaire mais encore La Révolution Française d’Albert Soboul.
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