La fortune des rougons

Intro et préparation :

La lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés René DESCARTES

René Descartes pense que « la lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés ». Il dit donc que les écrivains font une restitution d’une image d’une société, qu’elle soit passée ou non. Suivant cet exemple, Jean-Paul Sartre dit que « tout romancier présente à la société son image ». En d’autres termes, on voit dans le roman une image de la société restituée parle romancier, ce qui voudrais donc dire que c’est le seul thème abordé par un romancier dans ses romans. Le romancier présente-il seulement une image de la société ou aborde-t-il d’autres thèmes dans les romans ? C’est ici à l’examen des différents sujets du roman que nous allons nous livrer. Pour répondre à ce questionnement nous allons faire plusieurs partie. Certes le romancier fait une restitution de l’image de la société. Toutefois, ce n’est pas le seul sujet dans les romans. Mais en fait, le romancier ne fait pas toujours une représentation fidèle de la société.

Le romancier donne en effet une image de la société

Une récit de la vie dans la société

Le romancier a donc comme rôle de donner à la société son image. D’abord il rend compte des misères réelles de la vie

On a par exemple dans le chapitre deux, a la page 79, la description de la réaction de la société face au couple d’Adélaïde Fouque et de Macquart. La société est scandalisée par cette relation. « Un pareil oubli des convenances parut monstrueux » p 80. En effet seulement un an après la mort de son mari, Pierre Rougon, Adelaïde a déjà un amant. De plus, l’amant qu’elle a choisi est un homme méprisé par la société qu’on appelle « ce gueux de Macquart » p80.

On peut donc voir ici une réaction de la société face a un couple qui n’est pas respectueux des règles de cette dernière. Ces règles voudraient qu’Adelaïde ne soit pas remise de la perte de son mari et qu’elle mette un certain temps avant de trouver un amant. De plus, on voit ici un champs lexical de la misérabilité qui montre le rabaissement du couple par la société.

Des description de la culture sociale

Ensuite, le romancier fait des descriptions de la culture sociale à travers des paysages mais aussi des personnages. Dans le chapitre deux on a une description d’Adélaïde et de ses nervosité vue par la société. D’abord on a une vision de la folie à travers la médecine qui sera mise a distance puis on a une vision a travers la société. On voit en effet une description qui montre le jugement de la société ou de la médecine. Ce jugement se voit d’abord dans la distanciation du diagnostic médical. On voit cette distanciation a travers une modalisation des propos avec des mots comme « prétendaient », « semblait » ou « certainement ». On peut le voir ensuite dans le jugement de la société qui est encore plus marqué. On voit des allitérations en f et v qui font penser au bruit des rumeurs, on a aussi une incise qui appuie encore ce jugement, « en plein jour », cela donne l’impression d’une vraie parole accusatrice de la société.

La société au sens étymologique

Dans son sens purement étymologique, le mot société signifie union ou association. Dans ce sens, Zola donne plusieurs images de la société. Nous pouvons prendre comme l’exemple les différentes unions de la famille. Adelaïde Fouque a eu plusieurs union. D’abord avec Rougon puis avec Macquart. On a la description de ces relations dans le chapitre 2. Elle se marie donc d’abord

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