La ferme des animaux de Georges Orwell

ORAL BAC BLANC

LA FERME DES ANIMAUX

J’ai décidé de vous présenter une œuvre de George Orwell : La ferme des animaux.

Le roman « La ferme des animaux » est un bref roman, publié en 1945.

Présentation de l’auteur :

George Orwell, de son vrai nom Éric Blair, est un chroniqueur, écrivain et journaliste politique britannique. Ses œuvres sont riches et variées et portent la marque de ses engagements. Orwell entendait faire « de l’écrit politique, un art » et dénonce dans ses publications les désordres politiques du XXème siècle, les dérives du totalitarisme et les dangers des manipulations de la pensée.

Mouvement :

C’est un apologue/une œuvre (récit court et plaisant) écrit sous la forme d’une fable animalière, mais également une dystopie (10 chapitres). Ce récit appartient au registre satirique, car G. Orwell dresse une critique de la révolution russe et du stalinisme, en utilisant des animaux comme représentation d'une société, et le tout, avec humour.

Résumé :

Orwell met en scène, la période de la révolution russe de 1917 jusqu’à la dictature de Staline. L'histoire se déroule au Manoir de Mr Jones, où ce fermier exerce son autorité sur ses animaux. Les animaux vont alors se révolter et vont créer un régime appelé « l’animalisme » avec 7 commandements à respecter.

On retrouve dans les personnages plusieurs similitudes avec des acteurs de l’histoire soviétique par exemple : Napoléon le cochon qui est un véritable tyran et avide de pouvoir, qui représente Staline, ou encore Boule de Neige qui va s’inspirer de Trotski, et d’autres encore.

Le choix de cette œuvre et avis :

J’ai choisi le roman La ferme des animaux car j’ai toujours beaucoup aimé les livres avec un mélange de réalité et de fiction. Par ailleurs, cela m’a également aidé à comprendre d’avantage cette partie de l’histoire soviétique avec ses différents acteurs.

Le fait que les personnages soit des animaux est d’autant plus attrayant, car cela permet de faire ressortir le coté humoristique de l’œuvre que j’aime particulièrement.

J’ai également beaucoup aimé le début du roman, où les 7 grands principes sont présentés, puis par la suite supprimés ou modifiés de manière humoristique comme par exemple : « Quatre pattes, oui ! Deux pattes, non ! » qui devient « Quatre pattes, bon ! Deux pattes, mieux ! ».

C’est également, un livre assez troublant pour ses changements de situation. L’Homme considéré comme l’anti-modèle est finalement reproduit à la fin. En effet, au début le but de tous les animaux est de vivre dans une ferme sans homme, dans une égalité parfaite entre les animaux, d’obtenir la liberté…Et pourtant, Napoléon arrive à exercer au fur et à mesure du livre un pouvoir absolu sur le ferme et les animaux. Après avoir lu les chapitres 1 et 2, on s’attend alors à ce que George Orwell peigne le portrait d’une société idéale et utopique mais un retournement de situation a lieu.

Pour finir, ce livre fait réfléchir le lecteur et nous pouvons nous demander : si nous étions face à ce genre de régime, dans quel camp serions-nous ? Serions-nous Boule de Neige ou les autres animaux qui se laissent manipuler sans exercer leur esprit critique ? Cette apologue met en garde contre les comportements humains.

Nous pouvons conclure que le roman la Ferme des animaux fait de près un écho aux fables de Jean de La fontaine, par l’utilisation des animaux pour représenter le pouvoir et le registre satirique. Le thème de révolte et de critique du pouvoir du roman est l’un des principaux thèmes de Jean de La Fontaine comme « l’homme et le serpent ».

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