La faillite d'une banque

1. La faillite d’une banque entraine des répercussions sur les clients, autres banques, la société et l’ensemble du marché. Une faillite entraine un gel des dépôts, une rupture des relations de prêt et non-renouvellement des lignes de crédit qui sont utilisées par les entreprises afin de régler les salaires et/ou fournisseurs. Cela engendrait une action en chaine sur tous les clients que peut avoir une banque.

1. Quand une banque finances des prêts à long terme avec des dépôts à court terme elle encourt une certaine vulnérabilité puisqu’un pourcentage élevé de financements à court terme pourrait rendre difficile la conversion rapide des dépôts en liquidités.

1. Une banque à besoin de liquidités car cela lui permet de faire face à ses obligations de trésorerie en fonction de leur échéance.

      Les actifs qu’elle possède lui permettent de faire face à ce besoin car ils permettent de pouvoir être acheté ou vendu rapidement sans que cela ait d’effet majeur sur les prix.                      

1. Une banque est surtout affaire de confiance car c’est un établissement qui doit être en mesure d’honorer ses obligations, elle seule peut savoir si elle risque de faire faillite et se doit donc d’avertir ses clients car le moindre doute peut entraîner un mouvement de panique (clients se précipitant pour vider leurs comptes en banque) qui pourrait créer une faillite.

1. L’assurance des dépôts propose aux déposants une couverture totale même si une protection élevée incite les déposants à moins de vigilance et conduit donc à une prise de risque accrue des banques. En revanche, une couverture partielle des déposants constitue un moyen suffisant d’empêcher des « ruées informées » qui éviterais les faillites bancaires.

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