La condition féminine au XVIIIème siècle
Étude de cas : La condition féminine au XVIIIème siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Crqbu_ • 29 Décembre 2017 • Étude de cas • 1 009 Mots (5 Pages) • 6 005 Vues
La Condition féminine au 18e siècle[pic 1]
Au 18eme siècle, la majeure partie de la société est chrétienne et s’appuie sur des mythes anciens qui perdurent comme celui d’Eve qui a incité Adam à manger le fruit interdit, ce qui résulte du comportement des hommes sur les femmes et rend l’image des femmes négative. La question que l’on se pose alors est : Quelle est la place de la femme dans la société du 18eme siècle, le siècle des lumières !? Ainsi, ce dossier traite dans un premier temps de la place accordée aux femmes dans la société du 18eme siècle. Et dans un deuxième temps nous étudierons l 'évolution de la condition féminine durant ce siècle en nous appuyons sur la célèbre femme de lettre et femme politique française Olympe de Gouges qui a longtemps lutté pour défendre les droits de la femmes.
- Le statut et le rôle des femmes au 18eme siècle
En 1789 les femmes ne sont pas considérées comme de vrais individus pour les hommes. Elles doivent se contenter d'une activité domestique, extérieure à la société, et sont donc considérées comme des mères ou des ménagères comme le dit Fénelon dans son œuvre Traité de l’éducation des filles parut en 1687, loin des fonctions sociales que certaines désirent. Ce ralliement de la femme aux tâches domestiques dépourvoit la femme de sa liberté.[pic 2]
En effet dès l’enfance, dans sa famille puis en tant qu’épouse et que mère, la femme est toujours sous la domination d’un homme, la théorisation de son infériorité physique et biologique comme le souligne Simone de Beauvoir dans le premier tome de son recueil Le deuxième Sexe justifie la domination de la femme par l’homme.
De plus, au 18eme siècle, l'éducation des femmes était beaucoup plus différente que celle des hommes, les femmes étaient beaucoup moins instruites. Elles recevaient surtout une éducation religieuse, pour connaître la Bible et ses principes moraux. L'autre partie de leur enseignement consisté à apprendre à devenir une mère et une épouse modèle. C'est un enseignement domestique, pour pouvoir plus tard servir leur mari et leur famille.[pic 3]
Mais certaines femmes, souvent issues de milieux privilégiées profitaient d’une éducation plus poussée. C’est alors que les salons précieux : des clubs ou les femmes se rassemblent pour débattre de sciences, de politique ou encore de littérature. C’est le début des idées révolutionnaire des femmes.
- L’évolution des droits de la femme au 18eme siècle
Au milieu du 18eme siècle, de nombreux auteurs tels que Voltaire dans Mélanges, pamphlets et œuvres polémiques (1768), Olympes de Gouges dans Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ou encore Laclos dans Les liaisons dangereuses (1782) commencent à constater le statut des femmes dans la société, ils répandent des idées novatrices et révolutionnaires et exigent des femmes une éducation correcte qui ne la ferait plus dépendre de l’homme. Une des premières philosophes féministes Mary Wollstonecraft argumente dans son ouvrage Défense des droits de la femme (1792) qu’afin de créer une société basée sur la raison, les hommes comme les femmes doivent être traitées comme des êtres rationnels. Les femmes jouèrent un rôle important et même souvent un rôle moteur, dans le processus révolutionnaire. En effet c’est grâce à la marche de milliers de femmes les 5 et 6 octobre 1789, qui ramena le roi à Paris et l'obligea à rectifier les décrets du 4 Aout et donc à l’abolition des privilèges monarchiques. Ainsi, en 1791 Marie Olympe de Gouges, femme de lettre française devenue femme politique publie La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Dans son œuvre elle met en avant l’émancipation féminine, à travers l’égalités des sexes. Olympe de Gouge plagie La déclaration des droits de l’homme (texte officiel) tout en y incrustant le sexe féminin comme par exemple dans le premier Article de son ouvrage : « La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits » article qui souligne l’égalité des sexes nécessaire. Elle y déclare aussi " une femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ". Elle sera condamnée à mort pour avoir soutenu les Girondins et se verra guillotiné en 1973. Elle restera dans les mémoires comme une des premières figures féministes françaises. L’année d’après, la publication du livre d'Olympe de Gouges, une loi, permettant le divorce est créée. Le divorce peut alors être prononcé par consentement des deux conjoints.[pic 4]
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