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La bête humaine, Emile Zola

Commentaire d'oeuvre : La bête humaine, Emile Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Mai 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 204 Mots (5 Pages)  •  729 Vues

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La bête humaine, Émile Zola

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        La bête humaine est un roman d’Émile Zola publié en 1890. Zola est un écrivain et journaliste français du XIXe siècle. Il est considéré comme me chef de file du naturalisme qui est un mouvement littéraire qui décris la réalité telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait être.

        Comment Émile Zola montre la perversité bestiale dans La bête humaine ?

        Nous allons étudier cette perversité bestiale à travers la typologie des meurtres, le comportement des personnages ainsi que les objets symboliques et pour finir les lieux qui concentrent cette bestialité.

        Tout d’abord, on retrouve la perversité bestiale dans la typologie des meurtres du roman.

        En effet on relève dans un premier temps des crimes passionnels. La première mort du roman n’est pas montré mais est un point de départ à l’histoire. Il s’agit de la mort de Louisette, qui est la sœur de Flore, qui a été abusée par Grandmorin et qui meurt dans les bras de son ami fidèle, Cabuche. Ensuite nous avons la mort de Grandmorin. Celui-ci a été sauvagement égorgé par Roubaud ayant appris le viol de sa femme par le président. Pour finir, Flore, jalouse de la relation entre Séverine et Jacques, essaye de les tuer en mettant les chevaux attelés à la carriole sur les rails du train. Les deux amants survivent à l’accident mais il y a beaucoup de morts. Flore regrette son geste et se suicide en s’allongeant sur les rails en attendant que le train passe.

        En plus des crimes passionnels, on trouve également des crimes par la folie. Nous avons en premier Jacques qui tue Séverine. Cela faisait déjà plusieurs fois qu’il avait tenté de la tuer mais avait jusqu’à présent toujours réussi à se maîtriser jusqu’au soir où « il abattit le poing, et le couteau lui cloua la question dans la gorge ». Le deuxième crime par la folie et celui où Pecqueux veut tuer Jacques mais ils sont tous deux entraînés par dessus bord (du train) pendant leur bagarre et « On les retrouva sans tête, sans pieds, deux troncs sanglants qui se serraient encore, comme pour s’étouffer ».

        Et pour terminer, il y a aussi un crime crapuleux. Misard va empoisonner sa femme, Phasie, pour essayer de récupérer le magot (enjeu de 1 000 francs qu’elle cachait). Et on découvre que « C’était dans ses lavements qu’il mettait de la mort aux rats ».

        Par la suite, on retrouve également la perversité bestiale dans le comportements des personnages.

        On remarque cette bestialité en premier chez Roubaud. Ce personnage est comparé a une bête, il est très impulsif, violent et a un comportement excessif envers sa femme Séverine et on relève également des signes de jalousie « Son front de la barre des jaloux ».

        Par ailleurs, la bestialité chez Jacques Lantier n’apparaît pas de suite. Ce personnage est d’abord décrit comme étant un homme attentif aux plaintes de sa marraine « il lui disait combien sa dernière lettre l’avait inquiété », un homme charmant « de grande taille, très brun, beau garçon au visage rond et régulier » avec un dégoût pour la violence puisqu’il ne peut imaginer que Misard puisse empoisonner sa marraine « Oh ! Tante Phasie, quelle idée ! Murmura-t-il. Il a l’air si doux et si faible ». Cependant, on découvre qu’en présence d’une femme, il a des envies meurtrières. Dans un premier temps avec Flore mais il arrive à la fuir « il les auraient enfoncés dans cette gorge nue » en parlant des ciseaux, mais « il les rejeta » et « il s’enfuit », mais son envie meurtrière revient puisqu’il « fallait qu’il en tuât une » mais se résigne au dernier moment et rentre chez lui. En revanche, à partir du moment où il a tué pour la première fois, on s’aperçoit qu’il n’a plus aucun regrets « Depuis le crime, […] Il n’avait ni remords, si scrupules »

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