La Princesse de Clèves

Intro :

Au XVIIème siècle le jansénisme influence l’écriture de Madame de la Fayette puis que ce mouvement condamne toutes formes de passions se qui fait de La Princesse de Clèves un modèle de vertu. La romancière suggère qu’un personnage doit être admirable pour captiver le lecteur. Mais faut-il toujours qu’un personnage de roman soit admirable pour intéresser le lecteur ? Le personnage de roman n’est-il intéressant que s’il est un exemple à suivre, que s’il possède de qualités exceptionnels ou au contraire la noirceur d’âmes d’un personnage ne peut-elle être aussi une source d’intérêt pour le lecteur.

Dans La Princesse de Clèves, Madame de Chartres est un modèle de vertu qui enseigne à sa fille de haute valeurs morale durant tout le roman la princesse est un personnage hors du commun non seulement par sa beauté exceptionnelle mais aussi par sa vertu qui suscite l’admiration de la cour et de Monsieur de Nemours. Dans Les Misérables de Victor Hugo, Jean Valjean est aussi un être supérieur par ses qualités morales comme lorsqu’il sauve Causette des mains des Thénardier ou lors de la poursuite avec le commissaire Javert quand le héros lui sauve la vie.

Ensuite, les personnages admirables suscitent l’intérêt car ils sont des modèles qui inspire le lecteur, ils deviennent des exemples à suivre. De même le capitaine Nemo dans 20 mille lieux sous les mers de Jules Verne, fait preuve de courage, de soif de liberté, d’esprit d’initiative, et d’intelligence. Son parcours est digne d’admiration pour le lecteur. Ainsi même si un personnage admirable coïncide avec la notion de héros, les romans sont truffés de personnages ordinaires qui peuvent également intéresser le lecteur.

Dans la PdC, le Prince de Clèves est un personnage au qualités ordinaires. C’est mari aimable mais qui n’a pas la beauté du Duc de Nemours ni son charisme. Le fait qu’il meurt d’amour le rend attachant pour le lecteur. De même Claude Gueux dans le roman éponyme de Victor Hugo est un prisonnier ordinaire qui se lie d’amitié avec Albin. Mais suite à la conduite injuste du directeur il va chercher à se venger et va devenir le miroir d’une société inégalitaire.

Ainsi dans le Seigneur de Anneaux de Tolkien, le groupe composé d’un nain, d’un hobbit, d’humains, les elfes permettent au lecteur de s’identifier avec au moins des personnages et montre que l’union des ces êtres si différents permet de vaincre les forces du mal. Flaubert dans l’éducation Sentimentales choisi un personnage ordinaires dans la personne de Frédéric Moreau qui incarne le mal du siècle c’est-à-dire une génération désabusé qui a perdu toutes ses illusions suite au nombreux changement politiques du XVIIIème siècle. Ainsi, même si un héros ordinaire peut intéresser le lecteur, le principal intérêt du personnage est qu’il est un miroir de la complexité humaine.

Lettre de papier qu’est le personnage s’inspire souvent fortement des êtres humains. Dans la PdC le dilemme auquel est confronter la princesse met a jour la condition de la femme. A travers son itinéraire Madame de la Fayette observe et étudie la condition d’une jeune aristocrate qui n’a pas choisi son mari mais qui doit se soumettre aux règles de la société. De même dans les romans naturalistes les personnages de roman

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