La Loreley, Apollinaire

Sq1/ LA3 : « La Loreley »

Auteur : Guillaume Apollinaire ( 1880/1918 ) :

Poète et écrivain du XX siècle, vécu la 1ere guerre mondiale.

Problématique : Comment ce poème lyrique permet-il grâce à l’entremêlement des voi, d’exprimer le désir amoureux ?

Pour répondre à la problématique : Structure du texte narrative (: genre médiévale, toile et chanson).

Introduction : Texte extrait d’Alcool composait de 1901 à 1902 par Apollinaire, il fait partie de la section des rhénans. C’est un poème narratif qui raconte une histoire qui a pour thème la beauté vénéneuse. Il est composait de 19 distiques entre coupé par du dialogue ( ressemblant à un récit : chanson de toile ). Le poète reprend cette forme et la modernise . Apollinaire s’inspire de sa vie et fait des références à des légendes ( allemande ).

Explication linéaire :

V.1-4 : situation initiale, on a l’implantation du décor. Allitération en R associé à une assonance en OU qui exprime l’inquiétude. Introduction du pers médiévale grâce à la voix du narrateur. Convocation de la sorcière par l’évêque pour Inquisition. Invention du mot « absolvit » par Apollinaire qui surprend le lecteur. Allitération en V qui évoque la fuite. L’évêque fuit la sorcière car il tombe amoureux.

V.5-20 : Dialogue entre l’eveque et la Loreley, c’est un élément perturbateur.

Ouverture par l’éveque : il est fasciné, amoureux, ensorcelé. Il souligne la force de ses yeux et de sa beauté. « o » lyrique, rime en « ie » soulignant la force de la Loreley. Champs lexical du feu, de la mort, du désespoir de la Loreley. Verbe à l’impératif, déploiement du registre élégiaque.

V.21 à 24 : 1er action, arrivés des chevaliers

V25-30 : 2eme action avec la ruse de la Loreley

V31-35 : élément de résolution

V36-38 : Situation finale : mort de la loreley

Conclusion : 

L’emprunt de ces voix (3 voix) donne une forme d’efficacité ( performativité) à la parole d’Apollinaire. Chaque voix a une efficacité : Loreley rappelle la voix des sirènes, voix ensorcelante, enchanteresse marqué par l’amour. Celle de l’évêque est elle aussi lyrique. Celle des chevaliers porte le désespoir et l’impuissance. En mêlant ses différentes voix, Apollinaire écrit les différences facettes du désir amoureux et souligne l’efficacité de la parole poétique pour dire ce désir.        

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