La Bruyère est-il seulement un observateur de la comédie sociale de son temps?
Commentaire d'oeuvre : La Bruyère est-il seulement un observateur de la comédie sociale de son temps?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Louane Sialelli • 15 Janvier 2022 • Commentaire d'oeuvre • 1 055 Mots (5 Pages) • 2 461 Vues
La Bruyère est-il seulement un observateur de la comédie sociale de son temps?
Dans cette synthèse nous cherchons à répondre à la question : LB est-il seulement un observateur de la comédie sociale de son temps ?
La Bruyère est un observateur des moeurs de la société de son temps, c’est un moraliste
La Bruyère est donc un observateur, il note ses observations, particulièrement de l’homme en société et aux langages et aux échanges mondain, comme on le voit dans la remarque 6 du livre V « l’on voit des gens qui dans les conversation ou dans le peu de commerce que l’on a avec eux vous dégoutent par leurs ridicules expressions, par la nouveauté, et j’ose dire par l’impropriété des termes dont ils se servent ». Dans le livre V, La Bruyère porte aussi son regard sur la comédie familiale, ( remarque 40 et 46 ), autrement dit la société montré par l’auteur est une société de mensonge, une société de jeu permanent et de masque
Par ailleurs La Bruyère met en scène et donne a voir la comédie sociale ou chacun joue un rôle et ou l’argent domine cette société. La remarque 25 du livre VI représente la fonction que LB fait de ses caractères, derrière cette société il y a une véritable comédie, ainsi il nous invite a voir au delà des apparences, à pénétré dans l’arrière cuisine ou dans les coulisses, derrière les apparences et ainsi la réalité et alors moins belle.
De plus, dans le livre VII, le moraliste met en avant la comédie sociale qui se joue en permanence à Paris ,chacun joue un rôle , se met en scène ,chacun se donne en spectacle. La devise des parisiens semblent être :voir et être vu. Par ces nombreuses mises en scène La Bruyère met en scène la vacuité morale des courtisans et il démythifie l’univers de la cour par le rire. Ce livre est particulièrement composer autour du champs lexical de la vu, comme dans les remarque 1 et 3 ( Livre VII ), il y a regarder, observer, passer en revu, yeux.
Enfin dans le livre V : La Bruyère porte son regard sur la comédie familiale, ( le lecteur pourrait se crier quel horreur ) ( remarque 40 ou remarque 46 ). Autrement dit la société montré par La Bruyère est une société de mensonge, une société de jeu permanent et de masque
Certes LB est un observateur mais ne se contente pas d’observer mais il met en scène dans de courte comédie, des portraits de ridicule, qu’il peints « d'après nature » ( préface ).
Ces portraits individuels, souvent en action comme de véritable saynète, présentent des « types » comme le flatteur, l'impertinent, le courtisan, etc. C'est par exemple le cas du portrait d'Arrias (remarque 9, livre V), « homme universel » qui préfère mentir que de se taire, d’Acis (remarque 7, livre V), le précieux, « le diseur de Phoebus », ou le portrait de Narcisse ( 12, livre VII ) qui a une existences toutes réglé.
Mais les portrait peut aussi être des portraits « à clef » qui, pour décrire un type, à partir d'un modèle connu de tous comme Théobalde (remarque 66, livre v), qui désignerait le poète Isaac de Benserade, le type de l'auteur à la mode.
La Bruyère est un oeil vivant sur la société de son temps mais qui résonne encore aujourd’hui. En effet il peint aussi l’homme en général. La préface s’ouvre de manière solennelle où La Bruyère s’adresse à son lecteur en lui disant « je rend au public de qu’il m’a prêté, j’ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage »
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