L’Eldorado cas
Dissertation : L’Eldorado cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fanny_verstavel • 28 Mai 2016 • Dissertation • 1 378 Mots (6 Pages) • 1 088 Vues
La littérature est un grand moyen d'influer sur la société par ses réquisitoires et traités en dénonçant ses défauts et injustices. Les auteurs en étaient pleinement conscient, et l'on a vu rapidement l'éclosion de traité ou d'ouvrages dévoilant ces vices comme celui de Victor Hugo ( Le Dernier Jour d'un Condamné ) ou encore de Montesquieu ( De l'esprit des Lois ). Mais celle ci ne va pas s'arrêter à ça, en effet elle va tout d’abord pouvoir avoir pour fonction de divertir le lecteur de différentes manières. Elle peut le conduire à se distraire en découvrant d’autres mondes totalement imaginaires, ou bien l’amener à oublier la morosité de son quotidien à travers différents genres comme le théâtre, le roman, le conte, la poésie qui va permettre l’évasion du lecteur dans un autre monde : le public voyage, se met à rêver. Par exemple, dans le conte philosophique de Voltaire Candide ou l’Optimisme, Voltaire met en scène un personnage naïf sous le nom de Candide, Il se promènera à la surface du globe, nous racontant ses aventures, au jour le jour, et nous faisant voyager avec lui. Il découvre notamment le pays de l’Eldorado, le pays où tout va bien, ce pays si beau, si merveilleux. L’Eldorado est un pays imaginaire qui nous « plonge » dans le genre du conte de fées. C’est un lieu qui ne se trouve nulle part, seule notre imagination peut nous mener à ce monde. Le lecteur rêve de ce monde féerique où tout va pour le mieux, il va alors pouvoir s’évader. De plus, le roman romantique d’Alexandre Dumas intitulé Pauline, a aussi cette fonction de divertissement. Ce roman plonge le lecteur dans un autre monde, le lecteur est imprégné par le livre, il le laisse imaginer les circonstances, amenant le lecteur à faire sa propre enquête. Chaque partie du roman révèle une énigme qui sera résolue dans une autre : le lecteur voyage au cours de ses énigmes. La littérature divertit bien le lecteur, puisque le lecteur est amené à s’évader dans un autre monde, voyager et rêver. Ensuite, la littérature a pour fonction de divertir le lecteur en lui permettant de se changer les idées. Elle joue un rôle pour amuser et occuper le lecteur en lui faisant oublier pendant un moment ses soucis. On peut trouver dans la littérature de nombreux livres qui nous feront penser à autre chose de part des histoires tragiques comme Les misérables de Victor Hugo ou avec des comédies qui nous montrent la vie avec un aspect différent. Molière nous le montre dans sa pièce de théâtre L’Avare avec le personnage d’Harpagon qui a le défaut d’avarice. Mais la littérature n’a pas seulement pour but de divertir, mais aussi de permettre au lecteur de réfléchir et, par conséquent, de changer son comportement. En effet, la littérature essaie de nous éduquer en nous faisant passer un message. Nous pouvons le constater dans l'une des fables de la Fontaine : Le Corbeau et le Renard où le corbeau est perché avec un bout de fromage dans le bec avec le renard qui le flatte. Le corbeau se sent extrêmement heureux d'être flatté, lâche son fromage, alors le Renard le ramasse et le mange. Le renard prononce, à la fin, la morale suivante : « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute ». Cette fable nous transmet un message en nous disant qu'il faut se méfier des personnes qui flattent, car elles se comportent ainsi pour obtenir quelque chose que l'on risque de regretter : il faut éviter de se faire piéger, ne pas être naïf. Nous pouvons aussi mettre en œuvre le roman d’Émile Zola, Thérèse Raquin, lui aussi, nous apporte un message, ici en rapport avec le mensonge. Zola a voulu nous faire passer un message, sur le fait que mentir entraîne une spirale du mensonge c'est à dire que lorsque l'on dit un mensonge , pour le couvrir, on est obligé d'en dire d'autres ... Vivre dans le mensonge peut devenir insupportable et aboutir à commettre l’irréparable. Il vaut mieux dire la vérité et assumer ses actes, même si cela est difficile. Un écrivain transmet donc un message qui permet aux lecteurs de ne pas commettre les mêmes erreurs. Bien entendu, la littérature va permettre de s'évader, fuir son quotidien, nous amusait ou peut être encore nous faire réfléchir, mais la littérature peut également constituer une forme d'éducation et d'apprentissage comme disait Horace « la littérature veut instruire ou plaire parfois sont objet est de plaire et d'instruire en même temps ou encore d'après Voltaire « Un livre n'est excusable qu'autant qu'il apprend quelque chose ». A une échelle plus ou moins grande, toutes les oeuvres littéraire visent à une certaine forme d'instruction étant obligatoirement celle du message de l'auteur. Nous pouvons donc affirmer que la littérature n’a pas forcément un but dénonciateur mais qu’elle permet aussi de faire réfléchir et de divertir. En revanche, la littérature sous toutes ces formes ne s'arrête pas qu'à une visée, elle peut tout à fait en combiner plusieurs, ce qui est d'ailleurs très souvent le cas comme disait LaFontaine «la morale seule apporte l´ennui, le conte fait passer le précepte avec lui».
Pour montrer que la littérature ne s'arrête pas qu'à la dénonciation, à la distraction ou à l'instruction mais qu'il peut s'agir de combinaison, énormément d'auteur serait à citer, auteurs comme Montaigne avec De l'institution des enfants ou bien Rousseau avec Émile ou de l'éducation ( qui pouvait critiquer les fables de la fontaine « On fait apprendre les fables de La Fontaine à tous les enfants, et il n'y en a pas un seul qui les entende ; quand ils les entendraient ce serait encore pis, car la morale en est tellement mêlée et si disproportionnée à leur âge qu'elle les porterait plus au vice qu'à la vertu. » Extrait de Émile ou de l'éducation, nous pouvons aussi parler de Balzac de part Les illusions perdues et Jules Vallès avec l'Enfant. Mais la littérature combine de multiples facettes qui lui permettent d'allier combat et divertissement. Durant la littérature du 17e le but était de plaire et d'instruire avec la visée morale du théâtre par exemple le théâtre de Molière Tartuffe donnant une leçon de morale religieuse, ou les fables de LaFontaine, des moralités comme « Apprenez que tout flatteur / Vit aux dépens de celui qui l'écoute » Le Corbeau et le Renard ou encore « Rien ne sert de courir, il faut partir à point.» Le Lièvre et la Tortue devenu une expression très connue de nos jours. Mais aussi du côté de Victor Hugo qui voulait éduquer le peuple « Éduquer, envers et contre tout. » citation de l'un des personnages les plus célèbres de l'œuvre de Victor Hugo : Jean Valjean dans Les Misérables. Durant le mouvement des Lumières, nous pourrions citer des auteurs comme Voltaire avec Candide qui nous prouve bien que la distraction de part l'évasion que l'on ressent à la lecture de se roman et la dénonciation des mœurs de son époque sont bel et bien alliés. De plus, au XXe siècle durant la poésie engagé, des auteurs comme Eluard ou Aragon et bien d'autres encore donnant des leçons de courage et d’engagement à l’occasion de la seconde guerre mondiale. Il est vrai toutefois que la leçon peut-être plus ou moins explicite ou implicite. A côté des œuvres pour lesquelles la morale ou autre leçon doit d’être évidente et exprimé de manière simple et amusante comme les contes pour enfants exemple de Perrault dans Le Petit Poucet,, il est fréquent que la leçon soit sous-entendue par choix, exemple de Phèdre de Racine, qui sous-entend une leçon morale revendiquée par l’auteur dans sa préface, ou encore La Controverse de Valladolid, où le lecteur est amené à tirer lui-même une leçon en comparant les opinions exprimées, ou encore par contrainte comme le faisait Jean Anouilh dans Antigone à l’époque de l’Occupation. Nous pouvons donc constater que le combat, l'instruction et le divertissement sont liés, encore une fois Lafontaine en est un parfait exemple, ces fables ont une morale qui permettent d'instruire, de dénoncer les mœurs de sa société mais aussi, d'offrir un parfait divertissement.
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