LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

LACLOS, Les Liaisons dangereuses, 1782

Compte rendu : LACLOS, Les Liaisons dangereuses, 1782. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2023  •  Compte rendu  •  1 121 Mots (5 Pages)  •  297 Vues

Page 1 sur 5

MODELE FICHE SYNTHESE SUR UN TEXTE

FICHE SYNTHESE BAC = L.A n°4 : LACLOS, Les Liaisons dangereuses, 1782.

OBJET D’ETUDE : La littérature d’idées du XVIe au XVIIIe siècle. Parcours : LA COMEDIE SOCIALE.

AUTEUR : Pierre Choderlos de Laclos naît le 18 octobre 1741 à Amiens. Il entame très tôt une carrière militaire et mène une vie de garnison qui lui permet de commencer à écrire, notamment des poèmes, et deux contes libertins. En 1782 paraît son célébrissime roman, Les Liaisons Dangereuses, dont le succès retentissant est en partie dû au scandale qu’il provoque.

ENJEUX :  . Il narre les manipulations auxquelles se livrent deux libertins de la noblesse, le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil. Leur deux victimes sont deux femmes issue de l'aristrocratie, présidente de Tourvel et Cécile de Volange 

DATE :  Les liaisons dangereuses, est paru en 1782

PROJET DE LECTURE :  Qu'elle portrait la Marquise de Merteuil dresse t-elle d'elle même ?

MOUVEMENTS :

-(l.1à 5) Un femme qui revendique sa différence

- (l.6 à 19) La marquise de Merteuil une femme se construisant elle même avec intelligence et habilité 

- (l.20 à 26) Elle s'émancipe et est manipulatrice

1er mouvement : Une femme qui revendique sa différence

CITATIONS

PROCEDES

- « Mais moi, qu'ai je de commun avec ces femmes inconsidérés ? » (l.1)

- «  Quand m'avez vous vu m'écarter des règles que je me suis prescrites et manquer à me principes ? » (l.1à 2)

- « je dis mes principes, et je le dis à dessein : car
ils ne sont pas, comme ceux des autres femmes, donnés au hasard, reçus sans examen et suivis par
habitude ; ils sont le fruit de mes profondes réflexions ; je les ai créés, et je puis dire que je suis mon ouvrage. » (l.2 à5)

- « Mais » conjonction de coordination / antithèse Se définit en opposition avec le reste des femmes./ « ces » pronom démonstratif :Fait une mise à distance avec les autres femmes

- « moi », « m' », « je me », « mes »

 : occurrence de la 1ere personne- empathique

-  « inconsidérés »= inutiles :  statut sociale de la femme passive, caractéristiques négative

- « principes », « règles » (l.2) champ lexical de la raison

- « donnés au hasard », « reçus sans examen », « suivis par habitude » (l.3à 4)  : anaphore -« profondes réflexions » champ lexical de la raison/ raison représentée par « à dessein » (l.3)

- « je l'ai ai crées, et je puis dire que je suis mon ouvrage »(l.5) elle est se considère comme son propre créateur

2e mouvement : La marquise de Merteuil une femme se construisant elle même avec intelligence et habilité 

CITATIONS

PROCEDES

- « Entrée dans le monde dans le temps où, fille encore, j'étais vouée par état au silence et à l'inaction, j'ai su en
profiter pour observer et réfléchir. Tandis qu'on me croyait étourdie ou distraite, écoutant peu à la vérité les
discours qu'on s'empressait de me tenir, je recueillais avec soin ceux qu'on cherchait à me cacher » (l.6 à 9)

- « Cette utile curiosité, en servant à m'instruire, m'apprit encore à dissimuler : forcée souvent de cacher les objets de mon attention aux yeux qui m'entouraient, j'essayai de guider les miens à mon gré ; j'obtins dès lors de prendre à volonté ce regard distrait que depuis vous avez loué si souvent. Encouragée par ce premier succès, je tâchai de régler de même les divers mouvements de ma figure. Ressentais-je quelque chagrin, je m'étudiais à prendre l'air de la sécurité, même celui de la joie ; j'ai porté le zèle jusqu'à me causer des douleurs volontaires, pour chercher pendant ce temps l'expression du plaisir. Je me suis travaillée avec le même soin et plus de peine pour réprimer les symptômes d'une joie inattendue.C'est ainsi que j'ai su prendre
sur ma physionomie cette puissance dont je vous ai vu quelquefois si étonné  »

- « silence », « inaction », « étourdie », « distraite » :destiné a l'être car c'est une femme ( caractéristiques des filles de son époque)

- « Tandis qu'on » (l.7) : Connecteur logique d'opposition/ montre qu'elle se rebelle face au comportement que l'on attend d'elle

- « écoutant peu »,  « me tenir » , « recueillais avec soin », «  me cacher » = système antithétique

- « on » : pronom indéfini représentant sa famille et la société

- « cacher », « prendre à volonté »,  « chercher l'expression », « réprimer les symptômes » : champ lexical de l'artifice/ dissimule ses sentiments et fait croire qu'elle en ressent d'autres (montre l'opposé)

- « chagrin-joie », « douleurs volontaires - plaisir » : antithèses, elle a un sentiment négatif mais montre du positif

- « porté le zèle jusqu’à », « avec le même  soin et plus de peine » : hyperbole, montre que ça n'était pas inné

- « essayai de guider », « je me suis travaillée », « su prendre » : verbes d'action, montre le travail sur elle même (passé simple)

-  « C'est ainsi que » : emphase

3e mouvement : Elle s'émancipe et est manipulatrice

CITATIONS

PROCEDES

-« J'étais bien jeune encore, et presque sans intérêt : mais je n'avais à moi que ma pensée, et je m'indignais qu'on pût me la ravir ou me la surprendre contre ma volonté. Munie de ces premières armes, j'en essayai l'usage : non contente de ne plus me laisser pénétrer, je m'amusais à me montrer sous des formes différentes ; sûre de mes gestes, j'observais mes discours ; je réglais les uns et les autres, suivant les circonstances, ou même seulement suivant mes fantaisies : dès ce moment, ma façon de penser fut pour moi
seule, et je ne montrai plus que celle qu'il m'était utile de laisser voir. »

- « j'étais bien jeune encore » : son âge, sa fragilité s'oppose a tout ce pouvoir

- « Munie de ces premières armes », « me laisser pénétrer » : métaphore de la guerre, femme à la conquête de son autonomie

- « j'en essayai », « m'amusais », « j'observais », « je réglais »,  : vocabulaire de l'approche , manipulation

- « mais » : montre qu'elle maîtrise sa pensée

CONCLUSION : La marquise de Merteuil se présente comme un personnages insoumis et tout- puissant qui se joue des contraintes sociales.Elle ne correspond pas au représentations traditionnels des personnages féminins de l'époque étant donné qu'elle fait l'éloge du mensonge et de la dissimulation : elle insiste sur le rôle important que joue l'intelligence dans l'éducation d'une femme.

...

Télécharger au format  txt (6.7 Kb)   pdf (146.4 Kb)   docx (78.3 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com