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LA POESIE Les Antiquités de Rome (1558)

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Par   •  6 Avril 2016  •  Fiche  •  611 Mots (3 Pages)  •  1 257 Vues

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OBJET D'ETUDE N°3 : LA POESIE

Les Antiquités de Rome (1558)

                                    J. Du Bellay

→ Sonnet trente.

Introduction :

        Au terme de ce recueil publié en 1558, après le séjour de quatre ans à Rome du poète, ce dernier dans ce sonnet trente en alexandrins compare longuement les travaux des champs dans le cycle de la nature avec la chute de l'Empire romain.

        La nature et la civilisation semblent s'opposer.

        Nous étudierons dans un premier temps le dynamisme de la nature puis nous observerons le rapport entre la nature et l'Homme et enfin nous étudierons la métamorphose que sont la nature et son travail.

  1. Le dynamisme de la nature

        La vigueur de la nature occupe ¾ du poème. Cette place du comparant qu'est la nature souligne sa force. Ce comparant va être détaillé à travers les saisons.

→ structure répétée : « de » et « en » (ex : en verdure v.1, de verdure v.2)

Les effets de répétition donne une structure à cette strophe.

« En verdure dans la première partie de l'hémistiche donne du dynamisme.

15 verbes participent au mouvement productif de la nature : ils sont conjugués ou participes présents.

Croissance accélérée → v.12 à 14 : ce qui va être glanné.

On voit cette croissance mais on l'entend également à travers les sifflantes des six premiers vers (allitération).

Ce travail de la nature est souligné par les structures pronominales.

Semences → automne

Récolte → été

= passage de quatre saison en quatre vers.

Dans cette nature, quelle place le poète réservé t il à l'Homme ?

  1.  Le rapport entre la nature et l'Homme

L'homme est totalement absent durant la première strophe (semé sans complément d'agent). Il est le compagnon de la nature et pas l'inverse.

Le travail de l'Homme est reconnu à la deuxième strophe.

Personnification au v.6

Effets sonores, cocon musical.

Autre travail de l'être humain : le glaneur → lenteur..

« Cheminant pas à pas » ; « De ce qui va tombant »

La contrainte des rimes a/b/b/a renforce ce travail répétitif de l'Homme.

Dynamique de la nature et du travail de l'Homme → circularité qui vient du caractère cyclique de la reproduction de la nature.

→ semer, moissonner, glaner.

Cette peinture de la nature très animée est le comparant de la grandeur et du déclin de Rome → comme

Comparant introduit par ainsi

III. La nature et son travail sont une métamorphose

Le vb monosyllabique « crût » (de croître) est le résumé des deux quatrains → il les absorbe (premier mot du second hémistiche)

Cycle de l'Homme : passé simple

Cycle de la nature : présent de l'indicatif

Grandeur de l'Empire romain « peu à peu »

Le poète ne consacre qu'un alexandrins à cette grandeur ; au vers suivant → Rome est dépouillée (les pronoms il et lui remplacent Rome et l'Empire romain)

L'Empire romain devient une relique, on ne le cite plus.

...

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