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L'évolution du théâtre au nouveau théâtre.

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Par   •  18 Janvier 2017  •  Cours  •  2 665 Mots (11 Pages)  •  1 233 Vues

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L'évolution du théâtre au nouveau théâtre

Le théâtre est un genre artistique et littéraire datant de l’antiquité. Il a connu de nombreuses évolutions au cours des siècles et a été marqué par de grands dramaturges. Il existe de nombreux genres théâtraux comme, la tragédie ou le drame. De nombreux nouveaux genres ont fait leur apparition au cours des siècle. Nous pouvons alors nous demander comment à évoluer le théâtre du XVIIème siècle à nos jours? Pour répondre à cette interrogation, nous nous parlerons dans un premier temps de l’évolution du théâtre au fil des siècles, puis des genres et des registres théâtraux et pour finir, des fonctions du théâtre.

Première partie : L'évolution du théâtre dans le temps

XVII ème siècle : le baroque et le courant classique

Le courant baroque se résume en trois mots : irrégularité, excès et désordre. Le baroque signifie « perle irrégulière » car dans le courant baroque, les auteurs de théâtre mélangent différents registres. Autrement dit, une pièce peut être et comique et tragique en même temps. Les auteurs de théâtre n’hésitent pas à montrer des actions brutales qui pourrait choquer le spectateur. De plus, les auteurs ne font pas attention à la vraisemblance de leurs œuvres : ils ne se préoccupent pas de savoir si ce qu'ils racontent peut être réaliste ou pas. Le courant baroque reflète l'instabilité du monde au début du XVII ème siècle. L'auteur qui est par excellence baroque est Corneille avec sa pièce intitulée L'illusion comique.

Le classicisme, apparu vers le milieu du XVII ème siècle, est le contraire du baroque. Il se résume en trois mots : régularité, mesure et ordre. Le classicisme est un courant qui rentre dans des normes, dans des règles extrêmement précises. Donc si pendant le courant baroque on pouvait mélanger les registres comique et tragique, on ne peut plus du tout le faire dans le classicisme. La pièce sera donc soit tragique, soit comique. Si dans le baroque on pouvait montrer des actions choquantes au public, on ne peux plus du tout le faire dans le théâtre classique à cause de la règle de la bienséance. Autrement dit, on ne doit plus montrer d'action choquante ou brutale sur scène. Dans le classicisme, les histoires se doivent, à l’impérative, d’être vraisemblable : c'est à dire d’être réaliste. Le classicisme va inventer la fameuse règle des trois unités qui est extrêmement contraignante : l'unité de lieu, l'unité de temps et l'unité d'action. Le classicisme, au contraire du baroque, reflète la stabilité du monde au milieu du XVII ème siècle. Il reflète la monarchie absolue de Louis XIV. Les deux auteurs classiques les plus connu sont Molière et Racine.

XVIII ème siècle : le théâtre des Lumières

Les courants artistiques se construisent les uns contre les autres. Au XVII ème siècle, les artistes vont penser d'une certaine façon et au XVIII ème siècle, tout ce qui a été pensé au XVII ème, va être remis en cause. Dans ce siècle, la comédie explore le sentiment amoureux comme dans Le jeu de l'amour et du hasard ou Les caprices de Marianne de Marivaux. D'autre part, dans le siècle des lumières, on va aussi se préoccuper de considérations sociales et politiques : des bases de la société, des acquis de la noblesse vont être remis en cause se qui aboutira à la fin du XVIII ème siècle, à la révolution française en 1789. Certains artistes vont donc évidemment en parler de ces considérations sociales et politiques et un en particulier : Beaumarchais. Il va, dans Le Mariage de Figaro remettre en cause les acquis de la noblesse française.

Un nouveau genre apparaît à la fin du XVIII ème siècle : le drame bourgeois. Ce genre a été inventé par Diderot. Le drame bourgeois va être un théâtre beaucoup plus « simple ». Dans le drame bourgeois, l'auteur cherche vraiment, dans son histoire, à se rapprocher de la vie quotidienne, à raconter des faits simples qui préoccupent le peuple ou la bourgeoisie.

XIX ème siècle : le romantisme et vaudeville

Le drame romantique est le rejet du classicisme. Si le classicisme est un courant littéraire extrêmement normée ; ici dans le drame romantique, les auteurs vont chercher à être beaucoup plus simple notamment dans la versification et a varier les registres. Par exemple, le registre comique va pouvoir côtoyer le registre tragique. Le théâtre dramatique est aussi un théâtre engagé. C'est un théâtre qui va refléter la vie politique et sociale de son temps. Victor Hugo qui est l'auteur romantique le plus célèbre, dans Ruy Blas, dénonce les préjugés et les conventions en Espagne, en parallèle avec la France.

Le genre du vaudeville est un genre tout nouveau qui apparaît à la fin du XIX ème. C'est un théâtre uniquement de divertissement qui est fait pour rire, pour que les gens se divertissent. En général, ce sont des intrigues amoureuses très compliquées qui se passent dans un milieu bourgeois. Feydeau utilise ce genre.

XX ème siècle : un siècle de rupture

C'est un siècle de rupture autant pour le roman, que pour la poésie, que pour le théâtre. Les auteurs de ce siècle vont remettre en cause la nature profonde du théâtre qui est de créer l'illusion d'un monde réel.

Au XX ème siècle, les auteurs vont s'inspirer de plus en plus de la mythologie grecque et latine. Il va y avoir d'une part un retour à l'antiquité. Les auteurs vont reprendre les histoires, les mythes grecques comme Cocteau avec La Machine infernale qui va reprendre l'histoire d’œdipe. D'autre part, vont être repris des personnages, des particularités du théâtre antique comme le prologue ou le chœur. Dans le théâtre antique, le prologue et le chœur sont des personnages a part entière qui ne font pas partis de l'histoire mais qui sont là notamment pour commenter ce qui se passe : pour pleurer quand il se passe quelque chose de triste ou pour rire au contraire quand il y a quelque chose de drôle. Anouilh, dans Antigone, va reprendre ces différents personnages : le prologue et le chœur alors qu'ils avaient été complètement délaissés depuis l'antiquité. Il va aussi il y avoir une réinterprétation de ces mythes grecques. Par exemple, Giraudoux, dans La Guerre de Troie n'aura pas lieu, va raconter ce mythe grecque de la guerre de Troie et il

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