L'argumentation
Commentaire de texte : L'argumentation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ana.rchiste007 • 23 Octobre 2019 • Commentaire de texte • 716 Mots (3 Pages) • 443 Vues
LECHAPTOIS CORPUS 13/05/2019
Ana
La liste des genres au travers desquels peut se déployer l'argumentation montre que celle-ci n'est pas réservée aux essais abstraits ou aux traités théoriques. L'argumentation a toujours été liée à la littérature, et en particulier à la fiction. En effet, certains auteurs pour transmettre une idée, pour convaincre et persuader, utilisent un style de littérature très efficace. Mais l'argumentation passe parfois par la fiction, c'est-à-dire qu’elle utilise l'imaginaire afin de soutenir une opinion sur un fait bien réel. Les trois textes étudiés sont « Discours à l’Assemblée » prononcé par Victor Hugo en 1850, « L’Homme révolté » de Albert Camus publié en 1951 et « Chien blanc » écrit par Romain Gary en 1970.
Nous verrons comment est soutenue l’argumentation dans ces trois textes. Dans une première partie, nous verrons les objectifs de ces textes argumentatifs. Puis dans une seconde partie, les procédés du texte argumentatif et ses formes.
Victor Hugo, Albert Camus et Romain Gary expriment leur révolte de manière différente et ne sont pas révoltés pour les mêmes raisons. En effet, Hugo nous délivre son message à travers un discours prononcé à l’Assemblée. Il veut changer le monde et notamment faire prendre conscience aux députés de la misère et de la pauvreté qu’il y a dans celui-ci. Camus dans son essai défend la liberté humaine, en incitant le lecteur à se révolter, en particulier contre l’esclavagisme. Enfin, Gary lutte contre le racisme par le biais d’un roman autobiographique.
Hugo tout comme Gary s’inspirent de faits qu’ils ont vécu. Dans son discours Hugo décrit minutieusement les personnes qu’il a rencontré « population maladive et étiolée », « spectres ». Il décrit aussi les maisons dans lesquelles « ces créatures humaines » vivent : « le eaux croupissantes filtrant à travers les pavés », « les greniers aussi hideux que les caves ». Romain Gary lui nous raconte sa vie après avoir recueilli ce « chien blanc ». En effet, il utilise le pronom personnel « je », « Écoutez, dis-je » ; « je suis désolé pour le toutou ». Alors que Camus dans son essai retrace l’idée de révolte liée à la culture européenne. Cet essai est fondé sur la liberté humaine et non sur son expérience personnelle.
Il y a quelques similitudes entre le texte A et le texte C. En effet, Victor Hugo et Romain Gary appellent tous deux aux sentiments humains de leurs lecteurs et tentent de les persuader de rejoindre leurs causes. Alors que Camus en appelle à la raison et tente de convaincre son lecteur de se révolter.
Alors que le texte C rejoint plus un registre comique, par sa situation, les textes A et B sont plus des textes polémiques. En tant que lectrice, je me sens plus révoltée en lisant les textes de Hugo et de Camus que celui de Gary.
Dans les textes A et B les auteurs s’adressent directement au lecteur, leur argumentation est directe. Le texte A est un plaidoyer qui défend le peuple et un réquisitoire contre la misère. Le texte B est un essai dans lequel l’auteur expose ses opinions. Dans le texte C l’auteur s’adresse indirectement au lecteur puisqu’il passe par l’écriture du roman, son argumentation est indirecte.
Pour conclure, il y a plusieurs formes d’argumentation. Un auteur peut choisir de faire passer son message par le biais d’un essai, d’un discours ou d’un roman. Le message peut être reçu par le lecteur de manière différente. Le lecteur peut être appelé par les sentiments ou par la raison. Enfin le sujet de l’argumentation est différent et le lecteur peut être plus touché par un sujet que par un autre.
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