L'amour de Phèdre est placé sous le sacre de la faatalité

Commentaire littéraire; Phèdre Acte 1 scène 3

III. L'amour de Phèdre est placé sous le sacre de la fatalité

Les Dieux controlent tout du destin des humains, et dès le début Phèdre se consacre à l'hymène "Sous les lois de l'hymene je m'étais engagée" (Vers 270).Pour Phèdre les Dieux sont importants. Elle implore Vénus quand elle sait éperdument que c'est par sa faute qu'elle n'arrive pas à se controler face à son amour interdit pour Hipolyte "j'offrais tout à ce Dieux que je n'osais nommer" (Vers 288).

Si Vénus s'en prend à Phèdre"je reconnus Vénus" (Vers 276) c'est parce qu'elle descend d'une famille maudite "mon mal vient de plus loin" (Vers 269). Vénus a l'intention d'en finir avec cette lignée de famille et de se venger "d'un sang qu'elle poursuits tourment inevitable" (Vers 278). Phèdre comprend donc qu'elle ne pourra pas y échapper "ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachées; C'est Vénus tout entiere à sa proie attachée." (Vers 305-306)

Cepandant, Phèdre va tenter de s'en sortir en se consacrant à la religion et en implorant la déesse "En vain sur les autels ma main brulait l'encens" (Vers 284) ce qui nous donne un sentiment de compassion et de pitié. Elle essaye de changer son destin en fesant face à Vénus et en se débrouillant pour trouver des solutions "contre moi-même enfin j'osais me revolter" (Vers 291), mais son destin la rattrape à chaque fois. Pour cela, Racine utilise un oxymore "pour bannir l'ennemi dont j' étais idolatre, J'affectais les chagrins d'une injuste marâtre" (Vers 293-294) Racine nous montre par le biais du parallelisme que Phèdre ne pourra echapper à son destin quoi qu'elle fasse et qu'il n'y a pour elle aucune issus "j'ai pris la vie en haine, et ma flamme en horreur" (Vers 308).

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