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Jean Giraudoux, Amphitryon 38, ACTE I, scène 5, 1929

Commentaire de texte : Jean Giraudoux, Amphitryon 38, ACTE I, scène 5, 1929. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Octobre 2018  •  Commentaire de texte  •  1 625 Mots (7 Pages)  •  1 826 Vues

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Le théâtre nait en Grèce au VIe siècle avant Jésus Christ, lors de fêtes dédiées à Dionysos. Il est fait pour être joué par des comédiens. Il existe de nombreux genres théâtraux tels que le théâtre antique, comique, burlesque… La mythologie a toujours été une source d’inspiration pour de nombreux dramaturges. C’est d’ailleurs le cas de Jean Giraudoux, un dramaturge né en 1882 et mort en 1944 avec sa pièce Amphitryon 38 écrite en 1929. C’est pièce est une comédie mythologique. Ce texte est un dialogue entre Mercure et Jupiter tous deux dieux, qui traitent de la métamorphose de Jupiter, en Homme. Nous allons alors pouvoir nous demander en quoi ce texte présente-t-il le genre humain ? Dans un premier temps nous verrons la découverte de l’Homme par Jupiter puis nous verrons ensuite que l’Homme n’est pourtant pas un être parfait.

Dans ce texte on remarque que Jupiter ce métamorphose en Homme, lui apparait alors les caractéristiques d’un Humain. On peut relever la présence du champ lexical du corps humain. On peut citer le mot « cheveux » à la ligne 37, « ongle » à la ligne 37, « cerveau » à la ligne 45… C’est caractéristiques sont tous nouveaux pour Jupiter qui était jusque lors un Dieu mais commun à tous les humains. Il fait donc la découverte de son nouveau corps et ressent alors de sensations à la ligne 24 « Je sens mon cœur battre, mes artères se gonfler, mes veines s’affaisser … » Il ressent ici les véritables sensations des Hommes qui sont liés au cœur pour cela il utilise le présent qui crée un effet d’accumulation puisque qu’il accumule les sensations qu’il ressent. Grâce à cette accumulation on constate que son corps est une véritable découverte mais il ne peut s’observer. Il fait une comparaison des battements du cœur avec un animal « c’est le rythme des poissons » à la ligne 39. Il demande alors à Jupiter de manière interrogative « As-tu maintenant l’impression d’être devant un homme ? » l’adverbe « maintenant » montre que sa transformation se fait dans la durée puisque avant il n’était toujours pas Homme. Le corps de Jupiter est tout de même vivant comme vie un corps humain, « devant un corps vivant d’homme » L.31 le participe présent « vivant » caractérise son corps en vie.

Tout comme les Hommes, Jupiter fait également la découverte de la vieillesse et de la mortalité des humains.

En effet le corps humain vieillit en permanence. Il ressent donc les sensations de ce vieillissement « Très désagréable, de se sentir naître et mourir à la fois » pour décrire cette sensation il utilise une antithèse des verbes « naitre » et « mourir » à la ligne 28 qui retrace le schéma de vie d’un humain. Contrairement aux dieux qui sont immortels, les hommes, eux sont mortels. Cette sensation est tellement désagréable comme il le dit ligne 28 qu’il « espère que mes pauvres hommes ne souffrent pas cela » ici il utilise l’adjectif possessif qui mon que les hommes lui appartiennent, il les plains de ressentir cette vieillesse en utilisant l’adjectif « pauvres ». Mercure croit même discerner la vieillesse dans son regard « jusque dans ses yeux, je vois la lumière vieillir » le mot « jusque » montre que la vieillesse se ressent partout dans le corps humain de Jupiter. A la ligne 35 on peut remarquer « vos rides se creuser » qui est un procédé commun à tous les mortels.

Après la vieillesse vient ensuite la mort dont Jupiter fait la découverte puisqu’il était jusque lors un être immortel.

Après avoir constaté sa vieillesse Jupiter comprend qu’il va mourir. On peut citer « Et pour m’y habituer, je me répète : je vais mourir, je vais mourir… » On remarque que la mort est une sensation qui ne lui est pas familière « pour m’y habituer ». Jupiter alors devenu un homme n’est pas prêt à mourir, il ne souhaite pas se l’avouer. C’est en effet ce qu’on remarque à la ligne 57 « Non. Que mes amis mourront, pauvres amis, hélas oui ! Mais pas moi. » Il répond ici à la question de Mercure « Avez-vous ’idée que vous pourrez mourir un jour » elle emploie le futur simple du verbe « pouvoir » ce qui montre que c’est une possibilité. Sa question est donc à double énonciation comme toutes celles qu’elle pose puisque nous lecteur sommes humains. Il qualifie ses amis de « pauvres » comme il a qualifié ses « pauvres » hommes. Par ailleurs il ne se qualifie pas de pauvre, ce qui nous montre qu’il n’est pas prêt à mourir qui s’amplifie avec le « mais pas moi » le pronom tonique « moi » montre qu’il s’exclut de la mort.

Malgré tout, l’homme n’est pas un être parfait. Le

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