Histoire et souvenir
Dissertation : Histoire et souvenir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Talain • 3 Mai 2017 • Dissertation • 968 Mots (4 Pages) • 711 Vues
Mémoire et histoire sont deux choses qui s’articulent. La mémoire peut se définir comme la manière dont des sociétés, des groupes et des individus se représentent le passé. Son étude constitue un champ de recherche historique, qui s’intéresse donc, principalement à travers les productions culturelles et les pratiques mémorielles, aux représentations du passé dans son ensemble, ou de tel personnage ou événement spécifique. C’est une mémoire collective. Dans le corpus que nous avons à disposition, dont le thème est l’Holocauste, nous allons découvrir le lien entre mémoire et histoire. Nous avons deux extraits, d’un ouvrage et d’un essai et un extrait d’article qui exprime le point de vue de chaque auteur sur cette terrible facette de l’histoire. Le premier est de Jorge Semprún, le deuxième de Harald Weinrich et le dernier, l’article, est de Armand Abécassis. Tous les trois ont connu la seconde guerre mondiale. Le dernier document que nous avons à notre disposition est une photographie du mémorial de l’Holocauste de Berlin. Avec ce corpus nous répondront à la question suivante : faut-il occulter ou bien refouler les mémoires historiques ?
Dans un premier temps, pour répondre à cette question, nous montrerons la douleur et l’oubli de cette mémoire historique. Puis dans un second temps nous montrerons l’importance de la transmission de la mémoire historique.
En 1939 l’Allemagne envahi la Pologne, cet événement fut l’élément déclencheur de la seconde guerre mondiale. Une face horrible de cette époque a été la Shoah. Ce terme désigne l’extermination systématique par l'Allemagne nazie des Juifs, ils ont été entre cinq et six millions, soit les deux tiers des Juifs d'Europe, à subir ce drame historique. Pour d’autre ce fut les camps de concentrations. Ceux qui ont connu cela disposent de souvenirs qui ne sont que souffrance. Harald Weinrich dans son ouvrage Léthé, art et critique de l’oubli, nous parle du livre de l’auteur Elie Wisel qui a connu Auschwitz. Ce dernier nous explique que jamais il ne pourra oublier toutes les choses horrible qu’il a vu et vécu, toutes ces choses inimaginables qui l’on privé du désir de vivre. Nous pouvons voir ici que le souvenir est source de souffrance pour cet homme. Pour Jorge Semprún, exilé espagnol et triste victime de l’expérience concentrationnaire, la réminiscence de ces événements après sa libération l’accablait car ce qu’il a vécu est dénué de tous sens éthique est morale. L’oubli de tous cela pourrait sembler être une solution pour pouvoir continuer à vivre.
Cela fait plus de soixante-dix ans que ces événements se sont passés. Armand Abécassis dans Le Pardon, briser la dette et l’oubli, nous présente bien l’impact du temps sur les drames de l’histoire. Effectivement, plus les années passent, plus l’événement en question s’éloigne et la vie continu. Pour Jorge Semprún expliquer ce qu’il a vécu dans les camps après sa libération lui paraissait impossible. En effet il prit la décision d’une amnésie volontaire et s’est décidé de retransmettre à l’écrit ce qu’il à vécu plus de quarante ans après. Nous pouvons voir ici que pour l’auteur qui a vécu cet événement l’oubli aurait pu être une solution. En outre, l’usure du temps pourrait le rendre bien heureux mais ce n’est pas le cas. Il
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