Histoire de la poésie

La poésie

 ●La poésie épique : Les chansons de geste

La poésie épique s'est développée en France du XI ème sous la forme des chansons de Gestes qui exaltent les valeurs féodales et chevaleresques.

La chanson de Roland ( vers 1070) : en 4002 vers, elle raconte les exploits de Roland, neveu de Charlemagne, face au roi sarrasin Marsile, et sa mort tragique à Roncevaux.

• La poésie Lyrique :

 A l'origine, la poésie lyrique est une poésie chantée. Au début du XII     ème siècle, apparaît la chanson de toile, ainsi nommée  parce que les  femmes la chantaient en filant ou en cousant.

Le lyrisme courtois :

Au XII ème siècle, naît une poésie de cour d'inspiration amoureuse, chantée par les troubadours et les trouvères. La poésie lyrique naît dans les cours du Midi de la France.

Le lyrisme personnel :

A la fin du XII ème siècle, le lyrisme courtois donne des signes de faiblesse ; la poésie s'affranchit peu à peu de la mélodie. Le poète se tourne vers de nouvelles sources d'inspiration et chante ses sentiments personnels, ses amours, ses joies, ses peines.

• La poésie Satirique :

A côté de la littérature chevaleresque qui s'adresse à un public raffiné, se développe une littérature plus populaire, cultivant le réalisme et la franche gaieté.

-Le Roman de Renart (1170-1250)

Les fablieux ( XIII-XIVème siècles) : courts récits en vers d'inspiration satirique et destinés à faire rire. D'auteurs anonymes, ils sont récités par des jongleurs. Ils mettent en scène des bourgeoise, des paysans, des prêtres et raillent aussi bien la jalousie des maris que la rouerie des femmes.

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• L'héritage médiéval :

Au début du siècle, la poésie est représentée par les grands rhétoriqueurs. On appelle ainsi un groupe de poètes dont le principal souci  est la recherche de la perfection technique et l'invention de rimes savantes (calembours, jeux de mots et sonorités). Le plus célèbre est Jean Marot (1450 ?-1526), père de Clément Marot.

Exemple d'un poème de Jean Marot:

• La poésie Lyonnaise :[pic 2]

A Lyon, se constitue un groupe de poètes humanistes mus par le même enthousiasme pour l'Antiquité et l'Italie.

Je vis Je meurs[pic 3]

• Les poètes de la pléiade ( XVIème siècle) :

Joachim du Bellay (1522-1560) : le mal de vivre

Sa vie est marquée par un voyage à Rome, dont il attendait les plus grandes joies, mais qui ne lui apportera que d'infinis « regrets ».

Les Regrets (1558) : cent quatre-vingt-onze sonnets écrits à propos de son triste séjour à Rome. Il chante sa nostalgie de la « douceur angevine » en des vers d'une exquise musicalité, ou bien il devient amèrement satirique lorsqu'il découvre les moeurs corrompues de la société romaine.

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Pierre de Ronsard (1524-1585) : le poète des Amours

Chef de la Pléiade, puis poète officiel de la cour, il poursuit une brillante carrière, soucieux de laisser à la postérité une œuvre immortelle.

Extrait des Amours de Pierre de Ronsard[pic 5]

•La poésie épique :

Agrippa d'Aubigné (1522-1630) : un poète engagé

Fils d'un ardent calviniste, il s'engage dans la guerre contre les catholiques.

Francois de Malherbe (1555-1613)

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• La poésie baroque :

Théophile de Viau (1590-1626) : un libertin lyrique né près d'Agen, il mène une vie libertine et dissolue. Il fut emprisonné pour avoir écrit des vers impies.

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