Guy de Maupassant, Boule de suif, 1880
Commentaire de texte : Guy de Maupassant, Boule de suif, 1880. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mustang6 • 6 Juin 2018 • Commentaire de texte • 897 Mots (4 Pages) • 1 110 Vues
LA 9 Guy de Maupassant, Boule de suif, 1880
PB : En quoi s’agit-il d’une scène d’humiliation de l’individu par la communauté ?
I.Une scène réaliste
a.La banalité
-Occupation du quotidien/ordinaires : le jeu de carte
-Discussion de salon, commérages entre les deux bourgeoises l-24( réduite à 4 mots, contenu très stéréotypée et convenu)
-habitudes ( prières, le repas, …)
-la description détaillé, effet de réelle
-Description des repas respectifs/aliments- sujet très prosaïque[pic 1]
- « c’était un de ces... » l-36= locution typique des romans réalistes du 19 ème où l’on extrait l’élément particulier pour le rattacher à un ensemble, le démonstratif « ces » montre que le lecteur doit connaître cet objet.
b.L’effet du réel
-Aspect sonore du texte.Restitution des discussions au discours direct+expression orale et familière « il faut faire »+ « le fracas des vitres »
-la description très détaillée de certains éléments, notamment les aliments.
=Une description qui fait appel aux sens
-L’odorat « qui sentait l’ail »
-La texture avec « minces et fermes » ou « onctueux »
-Le visuel par certaines images métaphore[pic 2]
-métaphore des rivières de l’âme,comparaison l-3
-nombreuses adjectifs, propositions subordonnées relatives ,expansions du nom ( veau/froid,qui sentait l’ail, dont le couvercle portait en faïence)= précision pour donner du réalisme
-effets de zoom comme « les miettes sur la barbe », focalisation sur certains détailles.
-détail trivial des miettes de la barbe.
c.Un tableau social
-des types sociaux
nommé par leurs appartenances sociales comme « les bonnes sœurs »[pic 3]
-Objets comme marqueurs sociales=rosaire( bonnes sœurs )
-vêtements et menus qui reflètent la classe sociale+énumérés dans 1 ordre décroissant.
-Caricatures/stéréotypes en quelques traits ( =/portrait psychologiques)
II.Un supplice silencieux
a. Le rejet du personnage
-mise à l’écart, déni de l’existence, rejet physique (Boue de suif est rejeté)
-l-8 comparaison « elle comme si elle eût apporté une infection dans ses jupes »
-l-50 comparaison « sacrifiée d’abord, rejetée ensuite,comme une chose malpropre et inutile.
-l-49 gradation, elle est oubliée « personne ne la regardait, ne songeait à elle »
-l’utilisation de pronom possessifs « leurs » ou 3 ème personnes du singulier « on » comme à la ligne 8 , renvoie la communauté face à la 3 ème personne du singulier « elle et il »
l-3 « tous d’un même mouvement se détournèrent comme» le groupe est désigné dans son ensemble
b.La cruauté, être cruelle = prendre du plaisir à voir ou faire souffrir quelqu’un.
-Le supplice de Tentale, avec les métaphores hyperboliques, qui insistent sur ce supplice .
-Insistance sur la saveur des aliments, leurs consistances à travers les adjectifs mélioratifs comme « succulent » et accentuer la cruauté de la scène.
-les deux bourgeoises ont une discussion faussement anodines, de façade, opposé à Boule de suif par sa classe sociale. L’oxymore « Le rire muet » accentue le fait que leurs univers sont très éloignés et cette oxymore montre la cruauté de ses deux bourgeoises qui ont un rire de triomphe et prennent plaisir à voir Boule de suif souffrir de cette situation.
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