Grandes idées texte bac francais

Séquence 1,

Texte 1 = Bossuet, Oraison funèbre (1670) Henriette Anne d’Angleterre:

Introduction :

Bossuet est un homme d’Eglise mais aussi écrivain français. Le cardinal de Grente voit en lui « le plus grand orateur peut être que le monde ait connu. »

Bossuet a écrit 12 Oraison funèbre. La première était celle de la reine d’Autriche.

Lecture du texte.

Nous allons nous demander pourquoi… ?

(Tout d’abord le sens d’oraison funèbre est prière commune en lien avec la mort.)

Nous verrons dans un premier temps la leçon de Bossuet

Puis la dimension oratoire de ce texte

Ensuite dans un troisième temps la déploration de la mort

Et enfin la boucle d’argumentation du dernier paragraphe.

1 paragraphe = leçon de Bossuet

2 paragraphe = dimension oratoire

3 paragraphe = déploration de la mort, leçon récit du roi

4 paragraphe = boucle d’argumentation

1 paragraphe :

« Considérez »         impératif          jamais utilisé à l’écrit ce qui nous montre que Bossuet s’adresse à son auditoire et donc que c’est un discours. C’est aussi une apostrophe ce qui montre qu’il interpelle des personnes.[pic 1][pic 2]

« Ces grandes puissances »          la famille royale [pic 3]

« Que nous regardons de si bas »            impression de hauteur d’immensité surnaturelle [pic 4]

« Pendant que nous tremblons sous leurs mains »          structure non naturelle en repoussant la proposition principal ce qui montre la différence entre Dieu et les Hommes.[pic 5]

« Dieu les frappes pour nous avertir »  [pic 6]  il parle de la famille royale

« Leur élévation en est la cause » [pic 7] il parle encore de la famille royale et de leur rang.

« et il ne les épargnent si peu qu’il ne craint pas de les sacrifier à l’instruction du reste des hommes. »

 [pic 8] la mort des familles de rang est volontaire de la part de Dieu pour instruire les Hommes.

« Chrétiens » [pic 9]  élargissement de l’auditoire qui n’est plus « Messieurs ».

« Dieu la sauve »  [pic 10]  la défunte une fois morte ne pourra plus faire de péchés.

2 paragraphe :

Une leçon de la mort qui enchaîne sur la surprise.

« assez grand et assez terrible » [pic 11]  comme la défunte appartenait à une famille de haute Noblesse sa chute est plus grande et sa mort plus douloureuse   [pic 12]  « terrible ». Elle passe de très haut juste en dessous des cieux donc de Dieu au néant           « notre néant ».[pic 13]

«coups de surprise» , «assez grand et assez terrible» →litote; dit le moins pour exprimer le plus

« ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle ». [pic 14]  Il y a deux exclamatives qui commence par un “ô” élégiaque avec un parallélisme rythmique. Allitération en n, t, r. Étonnant comme si on était frappé par la foudre. On est passé au récit avec l’utilisation du passé simple au lieu du présent.

« meurt, morte »  [pic 15]  Polyptote avec meurt au passif qui décrit la durée de l’agonie alors que morte est une action fini, c’est un aspect accompli.

« Qui de nous ne se sentit frappé tout à coup, comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille ? » [pic 16]  Question rhétorique qui oblige l’auditoire à répondre par OUI.

Bossuet émet l’hypothèse dans sa question que la mort d’Henriette Anne d’Angleterre a autant d’effets « désolé » donc créer autant de désolation que si c’était une personne de notre famille.

Il y a une insistance sur la tonalité, l’ensemble des gens  [pic 17]  « tout ».

gradation; ”prince→roi→tout” =mouvement verticale, élévation

3 paragraphe :

Bossuet nous décrit l’action du roi tenant fortement la défunte.

« Mais »  [pic 18]  nous montre une transition que l’on passe du récit à la leçon.  [pic 19]   « la mort plus puissante nous l’enlevait entre ces mains royales. ».

Outre le fait que la mort soit plus douloureuse si on est de la haute classe sociale, Bossuet dit que « Madame » est morte sans alerte sans signes. Il fait pour cela une métaphore   [pic 20]    « ainsi que l’herbe des champs. ».

Conclusion :

Bossuet associe donc l’élégie et la didactique, c’est-à-dire l’expression de la douleur et la leçon. A travers ce texte argumentatif il dévoile que Dieu est plus puissant que tout le monde y compris des familles royales. La mort même de cette catégorie d’individus est d'après Bossuet un acte volontaire de Dieu qui veut instruire le peuple et faire D’Henriette Anne d’Angleterre un exemple.

Texte 2 : Lettres persanes, Montesquieu, Lettre L:

Introduction :

Montesquieu est un philosophe des Lumières français auteurs entre autre de l’esprit des lois et des lettres persanes. Ces dernières ont été publiée anonymement et font la satire du peuple français par des Persans fictifs.

Problématique = Quel est le point de vue du narrateur et comment se justifie-t-il ?

                = Nous nous demanderons si ce texte peut être qualifié d’apologue ?

Plan :

Avec idées directrices

1. Comment Montesquieu invite l’auditoire à réfléchir autour de la modestie ?

1. Comment Montesquieu oriente les pensées du lecteur
2. Comment argumente-t-il ses choix ?

1. Comment ce texte est-il plaisant ?

1. L’ironie
2. Sa construction

Linéaire

1. Réflexion sur la modestie
2. Critique de la modestie
3. Exemple concret
4. Conclusion et morale de l’apologue

Développement court :

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