Gargantua- le début de la guerre, Rabelais

Le début de la guerre

Intro

-la guerre tient une place centrale ds Gargantua = elle permet au pers principal de faire ses preuves et de parfaire son éducation.

-la nécessité morale de la guerre est ici mise en valeur.

-Rabelais relate dans ce 25ème chapitre, l'incident minime d'où va naître la grande guerre.

-la chronologie des actions = rapidité avec laquelle la querelle se déclenche = suscite le rire.

Problématique : En quoi cet extrait est-il une critique de la guerre et de la société ?

Plan linéaire

I/ La requête des bergers (l. 1-9)

-l'état initial est agréable, les bergers (échange courtois, verbe de parole «leur demandèrent poliment»).

II/ Refus injurieux des fouaciers (l. 10-17)

-début des hostilités (énumérations en crescendo d'insultes par asyndètes = agressivité qui tourne au burlesque et au comique = le but de Rabelais est aussi de divertir ses «très illustres buveurs»).

-le rythme de ce paragraphe = animosité des hommes.

-on devine alors la psychologie des fouaciers = ils méprisent les bergers sans raison.

III/ Attitude de Frogier (l. 18-24)

-langage pacifique et raisonnable, invoque les relations de bon voisinage par l'hyp «bon voisins».

-mais il termine par une menace, par le condi à valeur hypothétique ligne 23: «vous pourriez bien vous en repentir et avoir affaire à nous n de ces jours».

IV/ Traîtrise de Marquet (l. 24-29)

-assonance en [A] par le discours direct l. 30 «à l'assassin! Et à l'aide!» = violence de la scène, douleur car toutes les parties du corps sont touchées.

-précision et vraisemblance des détails et parodie de l'épopée = divertissement du médecin que fut Rabelais car termes techniques + réalisme rustique).

V/ La mêlée devient générale (l. 32-38)

-vérité de la scène, les métayers comme les bergers s'adonnaient à des occupations pacifiques, l'action se précipité graduellement (comp «comme sur seigle vert» = difficile à abattre, résistance).

-la victoire obtenue, les amis de Frogier n'abusent pas de leur succès «donnèrent un cent de noix et trois panerées de francs-blancs» = raison).

-sans rancune, ils considèrent que l'affaire est terminée alors que les fouaciers ne pensent qu'à leur vengeance et menacent tout le monde.

VI/ Le joyeux triomphe des bergers (l. 39 à la fin)

-par contraste avec l'esprit belliqueux des fouaciers, la joie simple des paysans attire la sympathie du lecteur car ils savent savourer les bienfaits de la victoire, par les passés simples «se régalèrent» = union car un seul verbe pour tous, «rigolèrent» = le rire est le propre de l'Homme,

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