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Frotter et limer notre cervelle contre celle d'autrui

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Par   •  10 Novembre 2015  •  Commentaire de texte  •  1 104 Mots (5 Pages)  •  3 022 Vues

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Corpus : Frotter et limer notre cervelle contre celle d’autrui

Les occidentaux ont toujours vu les indigènes comme des individus non civilisés. Les auteurs Jean de Léry, Michel de Montaigne et Claude Lévi-Strauss ont tous créé des témoignages réels pour prouver le contraire. Jean de Léry, dans le chapitre XIII, de son roman Histoire d’un voyage faict en la terre du Brésil, montre l’agilité intellectuelle des indigènes. Puis dans le chapitre XVIII, du livre Histoire d’un voyage faict en la terre du Brésil, Jean de Léry révèle leur sens de l’accueil. Montaigne dans son essai « Des coches », tiré du livre III des Essais, montre l’habilité et le sens artistique de ces peuples. Et enfin, dans Tristes Tropiques, Claude Lévi-Strauss met en valeur les qualités familiales des indigènes. Nous nous demandons quelles qualités des peuples du Nouveau Monde les textes proposé mettent-ils en relief. Dans une première partie, nous analyserons les qualités morales dans les textes Dans une seconde partie, nous verrons les qualités intellectuelles des peuples du Nouveau Monde. Et enfin dans une dernière partie nous aborderons le code moral des indigènes.

Les quatre témoignages offrent une vision humaniste sur les habitants du Nouveau Monde, ils ont donc un regard bienveillant et tentent de s’interroger sur les différences culturelles. Dans les quatre documents ont peut relever des qualités morales venant des indigènes. Jean de Léry montre dans le chapitre XIII, l’agilité intellectuel « (lequel comme vous jugerez n’était nullement lourdaud) ». Le vieux monsieur se demande pourquoi les français font un voyage aussi long et dangereux pour venir chercher du bois alors qu’ils en ont chez eux. Il tente de se cultiver, de se renseigner. Montaigne montre lui aussi le fait qu’ils cherchent à apprendre des occidentaux « par la curiosité de voir des choses étrangères et inconnues ». Claude Lévi-Strauss a préféré montrer la gentillesse des indigènes envers les occidentaux « On devine chez tous une immense gentillesse ». On peut voir que les auteurs montrent que les indigènes ont été trop vite jugés, car malgré leurs différences culturelles, ils restent des êtres humains, dotés de bon sens, posant des questions qui petit à petit montrent aux occidentaux l’ampleur de leur bêtise. Ils ont simplement été l’erreur d’une conquête et d’une colonisation destructives.

En montrant les qualités morales des indigènes, les auteurs nous ont permis de nous rapprocher de ces peuples du Nouveau Monde. Cependant, les auteurs nous invitent à aller au-delà des qualités morales et de comprendre réellement qui sont ces personnes. Dans le chapitre XVIII du roman Histoire d’un voyage faict en la terre du Brésil, Jean de Léry explique que les indigènes voulaient savoir son nom. « Comment as-tu nom, comment as-tu nom ? ». Ici, Jean de Léry, montre que les indigènes étaient intrigués par son identité, ils essayaient donc de sociabiliser avec lui, et de comprendre la vraie personne qu’il était. Montaigne lui, pour aller au-delà des qualités morales, montre la simplicité qui entoure ces peuples. « à ce moment comme des peuples nus, sauf aux endroits où s ‘était faite l’invention de quelque tissu de coton ». Il montre ici que cette grande simplicité permet aux indigènes de se rapprocher de leurs origines et de rester fidèles a eux-mêmes. Et enfin Claude Lévi-Strauss conte dans son roman, une nuit qu’il

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