Figures de style
Cours : Figures de style. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Collomb Maxime • 15 Octobre 2019 • Cours • 1 062 Mots (5 Pages) • 488 Vues
Figures de style
- Allégorie : c’est le fait de concrétiser une idée abstraite.
Marianne est l’allégorie de la liberté.
- Allitération : répétition d’un son consonantique dans un texte.
« Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes », allitération en [s]
- Anadiplose : reprise en tête d’un groupe syntaxique d’un mot ou groupe de mots situé en fin du groupe syntaxique précédent.
« L’ange devint l’esprit, et l’esprit devint l’homme », Hugo
- Anaphore : répétition d’un mot ou groupe de mots en tête de phrase, vers ou proposition.
« Vaisseau de pourpre et d’or
Vaisseau de blé, de seigle… », Péguy
- Antiphrase : figure de l’ironie qui vise à faire comprendre le contraire de ce qu’elle dit.
« Obtenir son bac sans travailler ? Mais bien sûr ! »
- Antithèse : figure d’opposition qui vise à opposer deux termes dans un même texte ;
« Ce n’est pas une capitulation, c’est une victoire ! » Ponge
- Assonance : répétition d’une voyelle dans un texte.
« Le pré est vénéneux mais joli », assonance en [é/è], Apollinaire
- Chiasme : structure en croix qui associe et/ou oppose des mots ou groupes de mots : [pic 1]
« La rive où toujours l’on s’aime à jamais, où jamais l’on ne s’aime toujours »,
Cohen
- Comparaison : figure qui compare un élément A à un élément B à l’aide d’un outil de comparaison.
« Elle est fraîche comme la rosée », « Elle » est le comparé, « rosée » le comparant, « comme » l’outil de comparaison.
- Dérivation : répétition de mots appartenant au même radical.
« Il n’est pour ravir un monde
De blessures si profondes
Qui ne soit au ravisseur
Une féconde blessure »
- Euphémisme : atténuation d’une vérité dérangeante.
« La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse
Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse », Baudelaire
- Gradation : Suite de termes qui traduisant une même idée vont du plus faible au plus fort (gradation ascendante), ou du plus fort au plus faible (gradation descendante).
« C’est un roc ! c’est un pic ! c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ?... C’est une péninsule ! », Rostand
- Hypallage : glissement syntaxique, qui caractérise un objet ou une personne de façon surprenante.
« les fleurs d’un mauve pluvieux de ciel parisien », Colette (il serait plus logique que « pluvieux » caractérise le ciel… Ainsi cette figure brouille nos perceptions habituelles).
- Hyperbole : figure d’exagération. Elle amplifie une vérité.
« Ce ne fut pas quelque chose d’humain, ce fut une magie, un simulacre de la puissance divine », Balzac
- Hypozeuxe : répétition d’un même schéma syntaxique.
« Flottez, soleil des nuits, illuminez les sphères,
Bourdonnez sous votre herbe, insectes éphémères ! », Lamartine (on remarque ici la répétition des 3 impératifs).
- Interrogation oratoire (ou question rhétorique) : c’est une question qui sous-entend la réponse, la suggère dans l’esprit du destinataire, et n’attend pas de réponse explicite.
« Pourquoi s’en prendre aux hommes de ce que les femmes ne sont pas savantes ? Par quelles lois, par quels édits leur a-t-on défendu d’ouvrir les yeux et de lire, de retenir ce qu’elles ont lu et d’en rendre compte ? » La Bruyère
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