Fiche Voyage au bout de la nuit de Céline
Fiche de lecture : Fiche Voyage au bout de la nuit de Céline. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar serena27 • 15 Décembre 2018 • Fiche de lecture • 1 027 Mots (5 Pages) • 1 116 Vues
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Fiche de révision Voyage au bout de la nuit, Céline
Introduction :
- Louis-Ferdinand Céline écrit VBDN en 1932
- C autres écrivains (Apollinaire, Kessel) il a vécu 1°GM + c’est en partie ce qui lui inspire ce roman
- Y raconte hist + égarements de Bardamu = étudiant en médecine misanthrope qui va parcourir monde + évoluer au fil de l’œuvre
- Ap avoir fait expérience du front, il part en Afr où découvre colonialisme puis aux EU où découvre amour + fordisme. B rentre alors en F où achève ses études + s’installe en banlieue parisienne
- Au-delà de ce qu’il raconte, VBDN a marqué son tps par rupture qu’il a engagée avec langue + codes habituels des romans. Caractères novateurs présents dès l’incipit
- Un incipit déconcertant
- Un incipit qui donne des informations…
- Sur époque => journal Le Tps + président Poincaré (1913-1920) + période de l’année avec « chaleur » = été + indice tps réel et concret « ap le déjeuner »
- Sur lieu = Paris => « place Clichy + gens de Paris »
- Sur persos => mise en avt d’un narrateur avec express° « Moi, je » et son nom « Bardamu » + un autre perso « Arthur Ganate » + sont tt les 2 des carabins (=étudiant médecine)
- … mais qui joue avec les codes des incipits traditionnels
- Lecteur conduit sur 2 fausses pistes => 1° = AG présenté c perso important alors qu’il n’apparait plus par la suite + 2° = ville de Paris n’est pas le lieu où se déroule roman
- Incipit exagère dbt in médias res avec 1° phrase « ça… ça » qui souligne le seuil du roman au lieu de le gommer
- Incipit paradoxal car s’ouvre sur répétit° « rien x2 » + narrateur ne veux pas parler « qui m’a fait parler »
- Refus de satisfaire attentes du lecteur sur certains pts => aucune descript° phys des persos
- Un antihéros aux idées pessimistes
- Bardamu, un antihéros
- Un perso négatif :
- Caractérisat° d’emblée négative avec triple négat° « jamais, rien, rien » l1-2
- Vacuité qui semble m atteindre le décor « n’y avait personne dans les rues, pas de voiture, rien »
- Héros passif, parle que sur impuls° d’AG « c’est AG qui m’a fait parler » + AG utilise impératif pour s’adresser à B « rentrons, restons pas là, viens par ici »
- Un autoportrait négatif : alors qu’AG les valorise en évoquant leur ancêtre, B les dégrade en dénigrant tt la race fr avec lui :
- Utilisat° participes passés passif « transis, vaincus, poursuivis » => fr = peuple faible, soumis
- Enumérat° dégradante « chassieux, puceux, transis »
- Déf° péjorative de race fr « ce grd ramassis de miteux »
- 2 révoltés de comptoir :
- Décalage entre grd thèmes abordés « politique, race, amour » et le décor de « café parisien »
- Caractère déstructuré de conversat° qui se répète « revenue sur président Poincaré » + qui dérive « de fil en aiguille »
- Emportement juvénile, puéril => excès « la + belle race du monde » + attaque puérile sur virilité « bien cocu qui s’en dédit » + vivacité des échanges « taquiner, engueuler »
- Critique l’oisivité alors qu’ils sont eux m assis à palabrer sur terrasse d’un café + auteur ne cache son ironie à leur égard avec antiphrase « ces vérités utiles » l25 qui souligne la vacuité des banalités de comptoir qu’ils échangent
- Une remise en question généralisée
- Les parisiens :
- Parisiens sur terrasse sont réifiés, déshumanisés par métaphore « œufs à la coque »
- Parisiens sont réduits à certains clichés « se promènent tt la journée, boivent du café » et egocentrique « ils continuent à s’admirer »
- L’époque :
- « siècle de vitesse + grd changements » sont mis en distance par incises « qu’ils disaient, su’ils racontent » qui remette en cause validité de ces propos et par quest° rhétoriques « Où ça ? Comment ça ? »
- Critique misère dénoncée ds tt œuvre ici personnifié par fig du Roi Misère
- Les grandes idées :
- Politique avec Poincaré qui est ridiculisé par dégradat° de son rôle « d’inaugurateur d’une exposit° de ptt chiens »
- Patriotisme => cf race fr de autoportrait négatif
- Ancêtres présentés c victimes avec participes passés « étripés, violés/volés (mis en valeur par paronomase), couillon »
- Vanité de la guerre + soldats avec gradat° dévalorisante « héros -> soldats -> singes »
- Amour avec antithèse « infini/caniche » qui démythifie sentiment amoureux
- Une écriture moderne
- Une langue empreinte d’oralité
Ecriture de C imite le langage parlé :
- Répétit° => rien x2 dès 1° phrases
- Abs 1° partie négat° + abréviat° « j’avais jamais, t’as raison »
- Phrases averbales « siècle de vitesse ! grd changements ! »
- Argot « carabin, engueuler, couillon »
- Passé composé = tps oral plus que écrit
- Tournure oral familière « moi je, qu’il me dit, et puis c’est ts » + express° du quotidien « de fil en aiguille »
- Usage fréquent des démonstratifs « ça » « où ça, comment ça… » qui remplace « cela »
- Mais cependant littéraire et travaillée
Langage de C dégage un véritable style riche et rhétorique :
- Alterne phrases averbales et les périodes = longues phrases => l10-19 = 1 seule phrase
- Joue sur rythmes ternaire « chaussettes, maîtres, opinions / héros, soldats, singe » et binaire « c’est ça la France et c’est ça les français »
- Recours aux images + métaphores => métaphore amour « infini mis à portée des caniches » + animalisat° des soldats « singes parlants » + personnificat° du roi misère l58 à 63
Conclusion :
- Ds cet incipit, auteur nous fait rentrer ds vif de act° tt en détournant les codes traditionnels des dbt de romans
- Regard qu’il porte sur monde à travers celui de B est sombre + révolté et C l’exprime grâce à une écriture étonnante à la fois familière er travaillée
- Incipit de VBDN annonce à lui seul la modernité de l’ouvrage qui a ouvert de nbreux horizons aux écrivains du XX°s et qui a reçu un grd succès à sa sortie.
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