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Facebook est dangereux, il faut en sortir.

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Par   •  13 Octobre 2020  •  Dissertation  •  2 577 Mots (11 Pages)  •  461 Vues

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FACEBOOK EST DANGEREUX, IL FAUT EN SORTIR.

Dissertation n°1

Alice Dehez 6C                

Sujet : « Facebook est dangereux, il faut en sortir. »

Introduction 

I. Facebook : Un danger pour ses utilisateurs

1) Facebook fait perdre du temps

2) Pas de contrôle sur la plateforme

3) Plaque tournante des Fake News 

4) Récolte nos données personnelles

5) Nos données pas en sécurité

II. Facebook  nous vient en aide

1) Plus proche des autres

2) Créer de nouveaux emplois

3) Détecte les suicidaires

Conclusion

 

Mark Zuckerberg n’a que 19 ans lorsqu’il fonde Facebook. Une plateforme initialement réservée aux étudiants de son université, Harvard. Le jeune Mark était pourtant loin de s’imaginer que dans quelques années son programme serait utilisé par plus d’un quart de la population mondiale et qu’il serait à la tête d’un empire à des centaines de milliards de dollars. Réseau social numéro un dans le monde, ouvert à tous, Facebook suscite des critiques mitigées. Alors que d’autres vantent les mérites de l’application, certains soutiennent que Facebook est dangereux et qu’il faut en sortir. Est-ce que les arguments des antagonistes ont vraiment lieu d’être et Facebook serait-il vraiment à fuir ou ne sont-ils que de pures inventions ? Voici les dangers et les avantages de la plateforme ainsi que des solutions éventuelles.  

Pour commencer, Facebook est une machine à perdre son temps. Facebook, comme la plupart des réseaux sociaux, n’a qu’un seul objectif : attirer le plus d’utilisateurs possibles. Pour ce faire, ils vont rendre la plateforme la plus attractive possible, afin qu’on y reste le plus longtemps possible et ça marche. Des centaines de professionnels, notamment des psychologues, travaillent pour ce géant d’Internet et mettent tout en œuvre pour qu’on ne veuille plus le quitter. Ce sont eux qui se cachent derrière la sorte de typographie, la structure, les suggestions, les couleurs, etc. Facebook peut être utile si on a du temps à perdre, mais peut aussi, et surtout, gâcher un temps précieux à faire des choses plus pertinentes comme travailler ou encore sortir de chez soi et voir du monde. En 2017, on passait en moyenne une heure et demie par jour sur les réseaux sociaux dont trente-cinq minutes sur Facebook. Au cours de notre vie, nous passerions donc en moyenne un an et sept mois sur cette plateforme et en tout cinq ans et sept mois sur les réseaux sociaux[1].

Facebook fait perdre un temps précieux, mais a aussi très peu de contrôle sur sa plateforme. En effet, Facebook est un réseau social accessible à tous les plus de treize ans (même s’il est toujours possible de mentir sur son âge), et compte presque trois milliards d’utilisateurs, il est donc très compliqué d’avoir la main sur tout ce qui y est dit ou publié, encore plus maintenant avec les vidéos en direct. La société a évidemment recruté des modérateurs et des algorithmes spécialisés qui permettent de filtrer tout ce qu’on peut retrouver sur le réseau. Il faut se douter que cela ne soit pas à cent pourcent efficace et on peut donc assister à des dérives en tout genre : discours haineux, cyber-harcèlement, diffusion de vidéos pornographiques ou montrant des agressions, meurtres, viols, etc. L’année dernière, des terroristes ont filmé et diffusé en live leurs actions, alors qu’ils tiraient dans à bout portant sur des musulmans dans des mosquées Nouvelle-Zélande. Les modérateurs ont réussi à arrêter le direct, mais pas assez vite pour que la vidéo n’ait été vue par personne, sauvegardée et repostée[2].

Les photos et vidéos publiées sur Facebook sont un vrai problème, mais elles ne sont pas les seules à être controversées, on peut également retrouver un tas de Fake News sur le site. Fake News est un terme anglais utilisé pour qualifier une fausse information qui a pour objectif de manipuler et désinformer ses lecteurs afin d’influencer leurs opinions. De nouveau, en rapport avec la problématique de modération, le site est une plaque tournante pour toute sorte de nouvelles inventées de toutes pièces. Elles sont parfois créées pour plaisanter et n’ont pas de grandes conséquences, mais certaines sont créées en vue de tromper et d’exploiter le lecteur. Arme idéologique, la Fake News se propage tel un virus sur les réseaux, elles peuvent mener à des actes diffamatoires mais aussi et surtout influencer les personnes sur leur vote lors d’élections. C’est le cas de l’élection présidentielle américaine de 2016 opposant Donald Trump et Hillary Clinton, qui a fait apparaître des millions de Fake News en faveur du milliardaire et diffamant le Parti démocrate. Il est cependant difficile de savoir si l’objectif de faire pencher la balance vers le parti républicain à réellement fonctionné et si Trump a effectivement profité de ces rumeurs en sa faveur pour s’emparer du pouvoir[3].  

De plus, Facebook est un danger autant pour ce qui est dit et publié, autant pour ce que l’on y dit. Lorsque nous créons notre profil, la machine va nous demander de remplir un formulaire très personnel, notre nom, notre âge et date de naissance et peut aussi rentrer plus dans les détails, notre lieu de vie, où est-ce qu'on travail, notre numéro de téléphone etc. À chaque fois que nous posterons une photo ou vidéo sur la plateforme, tous ces éléments vont être recueillies et stockée dans l’énorme base de données du site. La Database est à la portée du géant informatique, une chose souvent ignorée par ses utilisateurs. Évidemment, elle n’est pas ouverte à tous et est en permanence sous contrôle, ce qui n’empêche pas les fuites et les cyber-attaques. Avec autant de données personnelles, Facebook a une des plus grandes bases de données du monde et surpasse presque la NSA (National Security Agency). Edward Snowden[4], ex-employé de la NSA et lanceur d’alerte, il qualifie Facebook d’être un, je cite : « Service d’espionnage »[5].

Pour finir, Facebook récolte ces données et cela peut conduire à une éviscération de la vie privée. Effectivement, on sait donc que la plateforme stocke toutes nos données personnelles et y ont accès. Tous ces éléments à propos de notre vie peuvent potentiellement nous nuire à partir du moment où celles-ci tombent entre de mauvaises mains. L’article 16 des conditions générales de vente de Facebook déclare : « Nous ne garantissons pas que Facebook soit sûr et sécurisé ». Ainsi, la menace ne vient pas forcément de l’intérieur, mais peut venir de l’extérieur. Des hackers arrivent parfois à s’introduire au sein des codes de Facebook et donc dans nos données et peuvent ensuite les retourner contre nous. Ils peuvent facilement usurper notre identité, diffuser publiquement nos coordonnées, les utiliser à des fins diffamatoires voire de localiser notre domicile ou lieu de travail. Pas besoin de vous expliquer les dommages qu’ils sont capables de causer. Un de ces scénarios est arrivé en 2018. Plus de 257 000 comptes Facebook avaient alors été affichés et 80 000 messages personnels de compte avaient été volés et ensuite mises en vente[6].

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