FICHE DE JURISPRUDENCE SUR L’ARRET BLANCO
Commentaire d'arrêt : FICHE DE JURISPRUDENCE SUR L’ARRET BLANCO. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Omar Alfonso Rodriguez García • 16 Février 2020 • Commentaire d'arrêt • 796 Mots (4 Pages) • 714 Vues
FICHE DE JURISPRUDENCE SUR L’ARRET : TC, 8 FEVRIER 1873, BLANCO
- Localisation.
Jugement du tribunal de conflit du 8 février 1873 sur la compétence juridictionnelle en matière de responsabilité civile de l'Etat.
- Des Faits.
Le 3 novembre 1871, une fille du nom de Agnès Blanco est battue devant les installations de l’entrepôt de tabac de Bordeaux par un wagon poussé par 4 employés de cet établissement public. En raison de cet accident, la jambe de Mme. Blanco a été amputée ; de sorte que son père, M. Jean Blanco, a présenté au tribunal civil de Bordeaux une demande demandant à l'État de répondre civilement de l'accident commis par ses employés et d'obtenir ainsi réparation du préjudice causé à sa fille.
- La Procédure.
Le 24 janvier 1872, M. Jean a déposé, au nom de sa fille, une action en réparation devant le tribunal civil de Bordeaux ; dans cette circonstance, le préfet de la Gironde et les quatre employés de l’entrepôt de tabac accusés d’avoir provoqué l’accident étaient représentés au nom de l’État et ; M. Blanco, qui a demandé à être indemnisé pour les dommages causés à sa fille par l’accident.
Le 29 avril 1872, le préfet de la Gironde présente son déclinatoire du jugement en première instance du tribunal civil de Bordeaux. ; Le 17 juillet 1872, le tribunal civil de Bordeaux rejette le déclinatoire du préfet de la Gironde ; Ainsi, le 22 juillet 1872, le préfet de la Gironde décida de lever la procédure de contrôle devant le Tribunal de Conflits ; Par conséquent, le 8 février 1873, le tribunal de conflit établit le jugement Blanco.
- Les thèses en présence.
En première instance, M. Jean a intenté une action en dommages-intérêts contre l'État afin qu'il puisse répondre civilement des dommages causés à sa fille Agnès avec justification en des articles 1382, 1383 et 1384 du code civil.
Néanmoins, le préfet a décidé de refuser cette décision, en tenant compte du fait que l'ordre compétent était l'ordre administratif et non judiciaire ; à laquelle le tribunal civil a rejeté sa déclaration parce qu'il se considérait compétent.
Le préfet a donc décidé de soumettre l'affaire au Tribunal de Conflit qui a déterminé que les articles 1382, 1383 et 1384 du code civil que le demandeur avait accusés devant le tribunal civil de Bordeaux étaient applicables à la juridiction judiciaire en tenant compte de l'interaction des civils ; Mais sans prêter attention à la juridiction administrative qui, à cette époque, disposait déjà d’une réglementation applicable en la matière pour déterminer que pour ces types des affaires le juridiction administrative été le compétente.
- Le problème de Droit.
Avant une action en réparation dont la responsabilité incombe à l'État, quel est l'ordre de juridiction, administratif ou judiciaire applicable ?
- La Solution.
Motivation : Selon les lois des 22 décembre 1789, 18 juillet, 8 août 1790, du décret du 26 septembre 1793 et de l'arrêté du Directoire du 2 germinal an 5 ; aussi vu le jugement du tribunal civil de Bordeaux, en date du 24 juillet 1872, qui sursoit à statuer sur la demande ; Vu les lois des 16-24 août 1790 et du 16 fructidor an 3 ; Vu l'ordonnance du 1er juin 1828 et la loi du 24 mai 1872.[1]
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