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Explication linéaire une complainte

Dissertation : Explication linéaire une complainte. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  8 Mai 2020  •  Dissertation  •  1 023 Mots (5 Pages)  •  1 029 Vues

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Les Complaintes :

        Le poète Jules Laforgue mène une vie errante. Son œuvre est désinvolte, grinçante. Le poète a été influencé par Baudelaire pour le Spleen. Le poète est décadent il est a la recherche de l'étrangeté et du bizarre. Il utilise souvent la moquerie, la dérision, la parodie, le sarcasme, les jeux de mots. Le thème principal est un paysage de soleil couchant. Une complainte est l'expression lyrique d'une plainte sous la forme d'une chanson populaire. Ici, cette tonalité s'explique par l'ennui éprouvé par le poète devant un coucher de soleil désolant. Le poème est formé de quatre quintils et un monostiche final en alexandrins. Nous nous demanderons donc comment Jules Laforgue transforme-t-il un paysage romantique en paysage désolant ?

MOUVEMENT 1 : une vision réduite du paysage ligne 1 à 5

        Dans la première strophe il y a le paysage monotone, sans relief, stérile avec les mots « octobre » vers 1, « sèche » vers 4 et « glabre » vers 5. Ensuite nous avons aussi le paysage figé avec les mots « dimanche » vers 2 qui est le jour de la semaine ou l'on se repose un jour où l'on ne travail pas et « depuis quand » vers 4. Il y a aussi une idée de vision entravée, gâchée, peu harmonieuse avec les mots « découpe », « en travers » et tachant ».

MOUVEMENT 2 : un paysage lugubre ligne 6 à 10

        Dans la deuxième strophe nous avons tout d'abord une énumération d'éléments concrets. Les termes péjoratifs, connotant la misère, la maladie : « mal bâti » vers 6, « suppurant » vers 6, « livide » vers 6, « tuile sales » vers 7 et « mesquines » vers 9. Ensuite il poursuit avec l’évocation de la maladie avec « val-de-grâce » vers 8, « livide » vers 6 et 10 et « bandages » vers 10. Nous avons ensuite une assonance en [e] « le », « une », « buanderie », « tuiles », « sales », « le », « de », « grâce », « préside », « de », « mesquines », « marbrent », « ce », « bandages », cela fait un effet monotone et donne un aspect lugubre. Ensuite il y a une allitération en [r] « suppurant » », « grâce », « préside », « arbres », « proie », « rafales », « marbrent », « crû » c'est donc dis-harmonieux.

MOUVEMENT 3 : gradation dans le morbide ligne 11 à 15

        Dans la troisième strophe nous avons le champ lexical de la mort avec les mots « squelettes » vers 11, « proie » vers 12, « corde » vers 14, « recroquevillant » vers 15 et « agonie » vers 15. Nous avons une métaphore avec « squelettes de glycines » ce qui donne un aspect morbide au paysage. On poursuit avec une gradation dans le macabre avec les mots « agonie » plus « recroquevillant ». Vers 13 le poète évoque le lyrisme plus la nostalgie des souvenirs évanouis avec « lendemains de noces » et « brides de dentelles ». Ensuite nous avons une allitération en [s] qui put évoquer le vent et nous avons aussi une assonance en [i] ce qui imite un cri strident.

MOUVEMENT 4 : introspection du poète ligne 16 à 20

        Dans la quatrième strophe nous avons une ponctuation expressive accentuant la sensation de dégoût du poète. L'intervention du « je » du poète qui se parle à lui-même avec les mots « toi » vers 18, « tu te » vers 19 et 20 et « il se fait la morale ». Ensuite il se compare à une limace une bête écœurante, très péjoratif. « limace » peut-être aussi un écho à « vers » dans le même vers c'est une polysémie du mot, les vers en poésie mais aussi les vers de terre.

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