Etude de la scène du bal princesse de Clèves
Commentaire de texte : Etude de la scène du bal princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mav24 • 30 Septembre 2021 • Commentaire de texte • 1 109 Mots (5 Pages) • 652 Vues
Cours 13 Claire VALENTIN
Etude de la scène du bal dans La Princesse de Clèves
Rappel du contexte :
Le duc de Nemours revient de Bruxelles ; effet de surprise lorsqu’il va apparaitre. Il demeure etre un inconnu dont on parle beaucoup. La renommée est parvenu jusqu’à la princesse de Clèves.
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3 moments dans cette scène :
- Le récit préparatif
- La scène de première vu
- la réaction de la cour et des souverains
Cette scène utopique offre une représentation singulière de l’amour dans une cour attachée à la galanterie. Dans ce théâtre de la cour (Le Louvre) le passage commence par les coulisses. On passe de l’intimité à la scène. Et l’on part de ce geste majeur de se parer : se préparer mais aussi se masquer. On n’est dans cette scène qui insiste sur le prestige de son cadre à partir des pronoms. Retour du terme « parure » ce qui forme une polyptote. On est autour de la Princesse. Appuie sur le caractère exceptionnel de la princesse. Il y a une certaine sécheresse dans le développement de ce récit qui ensuite se poursuit avec deux évènements : d’abord l’évènement rituel (la danse) ; puis l’arrivé d’une personne où l’on a que l’importance sociale « a qui on faisait place ». Cela produit alors un effet d’attente pour les lecteurs mais aussi à la Princesse de Clèves pour connaitre l’origine du bruit : « madame de Clèves acheva de danser ». Construction en simultanéité : scène rapide d’évidence de l’enchaînement des événements. C’est le roi qui agit avec une périphrase qui maintient le suspense. Ce choix est pris par le roi ce qui montre sa galanterie. Ce roi-là Henri II aime la galanterie et il cherche à associer les uns et les autres. Il est ici celui qui anime l’activité de danse et de rencontre.
C’est une figure du destin et de la fatalité. La danse n’est pas anodine, c’est un lieu de rencontre des corps où on ne parle pas, c’est silencieux. Le roi par son ordre montre un coté très hiérarchisé. Il y a une dilatation du récit « elle se tourna » « vit un homme »… Il y a d’abord une restriction « que monsieur de Nemours » mais aussi une apparition bondissante « qui passait par-dessus ». Le duc de Nemours est dans une situation chevaleresque qui franchi des obstacles. Ce geste de passé au-dessus est symbolique puisque c’est lui qui passe par-dessus de cet interdit du mariage. Cela annonce également le mur qu’il va franchir pour rendre visite à La princesse à Coulommiers. C’est un geste viril que de franchir des obstacles. Ce geste est en suite commenter par le narrateur qui révèle obliquement la qualité de Nemours mais montre aussi un caractère féminin. Il y a une insistance sur l’effet immanquable de la beauté de Nemours et en même temps sur cette surprise. Le motif de l’éclat et de la parure est suivi de la présentation de la Princesse. Le texte se concentre sur la perspective de Nemours : coup de foudre. La princesse obéit au code à travers la révérence, il y a toujours cette forme d’abstraction : périphrase « marque de son admiration ». Le fait de projeter son regard du coté des spectateurs va indiquer une prédestination : leur couple est comme validé qui y voit une forme de perfection. Cela justifierait par avance la passion.
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