En quoi la scène 4 de l'acte I de tartuffe est-elle comique?
Dissertation : En quoi la scène 4 de l'acte I de tartuffe est-elle comique?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bader5843 • 5 Novembre 2020 • Dissertation • 293 Mots (2 Pages) • 1 331 Vues
En quoi la scène 4 de l'acte I de tartuffe est-elle comique?
Tout d'abord, nous apercevons deux comique de caractères complétement opposés avec Dorine la servante, qui est volontaire , dynamique , observatrice et très intelligente et puis on trouve Orgon qui lui est plus mou , lent naif , immobile , voir stupide.
Ensuite, le comique de répétition prend place avec Orgon qui répète sans cesse l'anaphore: «Et Tartuffe?»et l'antithèse«Le pauvre homme!» (v232-v235-v239-v241-v245-v250-v253-v256).Celui-ci semble bien peu préoccupé de l'état d'Elmire que du bien etre de Tartuffe , ce qui le rend tout à fait ridicule jusqu'au point de ne pas s'inquiéter de l'état de santé de sa femme(ce qui est répété 4 fois) .Orgon est en décalage avec la parole de Dorine.
On voit aussi beaucoup de comique de geste dans la pièce avec dorine qui jette les chaussures d'Orgon à ses pieds de manière sec et innatendu , avec le visage inquiet d'Orgon , le visage exaspéré de Dorine et quand elle sort du vin de façon nerveuse.
Enfin, nous trouvons le comique de mots avec Dorine qu'elle ne cesse d'insister sur la maladie de madame Elmire , cependant , Orgon y est totalement indifférent.Nous pouvons donc ainsi relever le champ lexical de la maladie:«fièvre»(v230) «mal de tete»(v231) «douleur»(v238) et elle exagère aussi énormément par le biais de termes hyperboliques associés au champ lexical de la maladie:«souffrir la saignée». Elle dresse dans le même temps un portrait repoussant de Tartuffe:«gros et gras», «bouche vermeille». En dressant ce portrait grossier de Tartuffe, Dorine fait éclater l'aveuglement passionnel d'Orgon de façon comique. Dans son récit le comique de situation intervient avec le récit de la soirée et l'ironie «fort dévotement il mengea» et «la part que vous prenez à sa convalescence».
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