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En quoi la découverte d’un autre monde permet-elle à Montaigne interroger les valeurs de sa société dans « Des cannibales » et « Des coches » ?

Dissertation : En quoi la découverte d’un autre monde permet-elle à Montaigne interroger les valeurs de sa société dans « Des cannibales » et « Des coches » ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Février 2021  •  Dissertation  •  1 931 Mots (8 Pages)  •  2 795 Vues

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Sujet de : En quoi la découverte d’un autre monde permet-elle à Montaigne interroger les valeurs de sa société dans « Des cannibales » et « Des coches » ?

 

Au XVIe siècle, lorsque les navigateurs ont commencé à conquérir le nouveau monde, un mouvement idéologique s'est développé qui a placé l'homme au centre de la réflexion et a remis en question la fonction de la société : il s'agit d'humanisme. Ainsi, dans des articles controversés, les auteurs humanistes réfléchissent sur divers sujets basés sur la connaissance et la connaissance, afin que les gens puissent s'améliorer, notamment sur le plan moral, afin de diffuser leurs idées à travers le monde. Montaigne est un symbole d'humanisme, il s'intéresse à sa thèse, qui marque son époque. Les chapitres sur "Cannibales" et "Des Coches" sont particulièrement axés sur les personnes dont les Européens les considéraient trop vite comme des "barbares" et des "sauvages". En quoi la découverte d’un autre monde à Montaigne d’interroger les valeurs de sa propre société dans des cannibales et des coches ? Nous allons essayer de comprendre comment Montaigne s'appuient sur la découverte du nouveau monde pour mieux questionner sa société environnante. Nous sortirons à la rencontre de nos voisins, étudierons l'autre conscience de « l’autre » monde lié à «notre», puis nous utiliserons l'autre comme un miroir de nous-mêmes, comparant le connu à l'inconnu. Enfin, grâce au témoignage de Montaigne, cette rencontre a permis de se revoir en s’interrogeant sur la valeur de son propre monde

 

Voyons d'abord comment Montaigne a expliqué les interactions civilisées qu'il a rencontrées.

 

À première vue, la découverte de ce nouveau monde est un véritable choc culturel entre les deux peuples, complètement différent. Ensuite, elle permet aux Européens d'adopter une attitude pragmatique à leur égard en observant leur mode de vie. D'une part, Montaigne a déclaré qu'il s'agit d'un « monde enfant » puisque  «il […] ne vivait que des moyens de sa mère nourrice». En effet, c'est un monde nouvellement né, donc ses habitants sont encore dans un certain état naturel. Montaigne montre cette personnification de ce monde si innocent "qu’on lui apprend encore a, b, c". En conséquence, comme l'a démontré la rencontre entre le roi Charles IX et Tupinambas, le désir d'une véritable éducation des Européens reflétait l'intention de l'éducation. En revanche, selon les Européens, ce nouveau monde est appelé "sauvage", et certaines de leurs pratiques sont considérées comme "barbares". Les peuples autochtones sont considérés comme tels à cause de certaines coutumes, par exemple l’anthropophagie.

 

Par conséquent, dans l'une des lettres, Amerigo Vespucci a eu une première impression désobligeante du rythme de l'interaction humaine pratiquée par les peuples autochtones. En effet, le cannibalisme a choqué les occidentaux qui l'ont découvert. Cependant, à partir « Des Cannibales », Montaigne redéfinit les termes « barbares» et « sauvages »: «il n’y a rien de barbare et de sauvage en cette nation». Cela veut simplement dire que tout le monde pense ne pas être familier avec les coutumes donc ils estiment cela de barbare. La nudité des locaux a également attiré l'attention des Européens, car ces personnes, comme Adam et Eve dans le jardin d'Eden, vivaient complètement nues et sans habileté. Jean de Léry a parlé de la relation avec la nudité dans son récit . Par conséquent, Jean de Léry a décrit la nudité de Tupinamba sans jugement de valeur, mais en tant que chrétien, il a des points de vue différents sur la nudité de Tupinamba. Car, la nudité symbolise le rejet du péché originel de la religion, elle est donc condamnée.

 

Par ailleurs, nous avons remarqué que Montaigne a une réelle volonté d'en savoir plus sur ces locaux afin de mieux les comprendre. L'auteur encourage la curiosité et la réflexion dans l'article, et nous nous souvenons que "il faut se garder d’adhérer aux opinions courantes et juger les gens en suivant la voie de la raison et non pas la voix commune". Par conséquent, ce dernier tente de satisfaire certains points de vue acceptés pour montrer que les peuples du Nouveau Monde sont victimes d'outrage et de procès inéquitables. Cependant, pour la plupart des conquérants européens, les rencontres avec ces peuples autochtones ont été motivées par le désir de conquérir de nouvelles terres. Ils ont vu des esclaves potentiels et de futurs chrétiens : ils étaient considérés comme une créature méprisable, prête à y succomber. Montaigne illustre parfaitement la volonté de reformuler la formule dans « Des Coches » : " laquelle ils leur conseillaient d’accepter, y ajoutant quelques menaces."

 

Penchons-nous ensuite à la façon dont Montaigne cherche les points de rencontrse de ces peuples pour qu'ils s'identifient et se connaissent.

 

Dans ses Essais, Montaigne a plutôt tenté d'éduquer les lecteurs en leur faisant découvrir ce nouveau monde et ses habitants. Si vous êtes souvent confronté à de mauvaises opinions lorsque vous êtes en lui, il fera preuve d'une attitude critique. De ce fait, Montaigne n'a soutenu aucune idée préconçue dans son travail, au contraire, il était animé par une compréhension de «l'inconnu» par curiosité, ce qui le faisait s'interroger sur le monde qui l'entourait. En effet, ce voyage a stimulé la réflexion des gens et a donné le portrait d'une personne à la fois similaire et différente. Comme le disait Montaigne dans son livre, « tout homme porte en lui la forme entière de l’humaine condition ». De plus, un bon ami de Montaigne, Étienne de la Boétie dans son Discours de la servitude volontaire, basé sur un mémo d'une femme que nous connaissons tous comme compagnon, affirmant que la nature a Faites-nous tous. Ainsi, ce contournement de « l’autre» monde nous renvoie à «notre monde»: il permet aux lecteurs de réfléchir à leurs propres coutumes, aussi dérangeantes que les aborigènes.

 

C'est à cause de cette introspection,

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