EDU1020, STRATÉGIES D’INTERVENTION PÉDAGOGIQUE AUPRÈS DES ADULTES

Élaboration d’une pratique d’intervention pédagogique

Travail présenté

à

M. Raymond Lalonde

Dans le cadre du cours

Par EDU1020, Stratégies d’intervention pédagogique auprès des adultes

LERM

Le 14 mai 2014

Table des matières

Introduction        p :3

La situation prévue        p :3

Contexte        p :3

Quoi        p :5

À qui        p :5

Caractéristiques des apprenants        p :6

L'intervention        p :6

Le style d'intervention privilégié        p :6

Les stratégies d'intervention        p :7

Le mode de centralisation        p :11

Analyse de la stratégie d'intervention        p :12

Forces        p :12

Faiblesses        p :13

Solutions alternatives        p :13

Conclusion        p :14

Bibliographie        p :15

Introduction

Dans le cadre du cours EDU1020, il est exigé de présenter un travail concernant l'élaboration d'une stratégie d'intervention pédagogique utilisée en enseignement auprès d'une clientèle adulte.

Cette élaboration d'une stratégie d'intervention pédagogique à effectuer a pour but de lier mes apprentissages acquis du cours EDU1020 et de transposer celles-ci dans un travail concis et précis (Vermunt, 1989). De plus, une deuxième opportunité s'offre à travers cette situation d'apprentissage : celle d'utiliser ultérieurement cette stratégie élaborée dans l'exercice de mes fonctions en tant qu'enseignante.

La structure de mon document se dessinera comme ci : débutant par une mise en contexte de la situation prévue (intégrant le contexte en soit, quoi, à qui est les caractéristiques des apprenants). Je poursuivrai avec le style d'intervention (contenant le style d'intervention privilégié et les stratégies d'intervention) pour ensuite décrire le mode de centralisation utilisé. Une analyse de la stratégie d'intervention sera effectuée selon les forces et les faiblesses tout en incluant des solutions alternatives.  Le tout appuyé par quelques références bibliographiques

La situation prévue

Contexte

L'école où je travaille accueille des apprenants de différentes nationalités et cultures. Malgré leur origine ethnique, beaucoup d'entre eux sont nés au Québec. La majeure partie de notre clientèle (95%) provient d'une famille défavorisée en tous points de vue : un fait que tous les enseignants ont remarqué et partagent. Les parents de ces jeunes adultes ont souvent peu d'éducation ni d'emploi : donc il y a très peu de savoir, savoir-être et savoir-faire qui se transmet à la maison. Pour ce qui est du 5% qui reste, ce sont les partants qui poussent leur jeune adulte à atteindre certains objectifs concernant les études et la diplomation ou encore ce sont des apprenants d'un certain âge qui ont perdu leur emploi et que l'Assurance-Emploi exige d'eux un retour aux études afin de mettre leurs connaissances à jour. Dans la plupart de ces cas mentionnés, c'est une clientèle pour qui l'éducation est obligatoire parce qu'ils reçoivent un « salaire » pour étudier.

Le cours de français est sans aucun doute la matière la plus difficile pour les adultes se trouvant en formation dans ma classe. Les apprenants ont principalement deux cours à leur horaire : français et mathématique. Afin de mieux connaître mes apprenants, dès leur arrivée, chaque individu a à inscrire et définir sur une feuille leurs objectifs, leurs motivations, leurs forces et faiblesses ainsi que leur matière préférée et celle dans laquelle ils éprouvent une grande difficulté tout en précisant le contexte.

En général, la formation est donnée sous forme individuelle; c'est la « mentalité » de l'école. Cette forme d'apprentissage est utilisée dans le but de personnaliser la formation, car on y retrouve plusieurs niveaux scolaires dans les classes; chacun se situe à un niveau différent (dans les matières enseignées) et comme je l'ai mentionné ultérieurement, ils ont tous des besoins particuliers auxquels je dois m'adapter pour offrir un enseignement de qualité : cela concerne soit leur mode d'apprentissage et leur fonctionnement, leur expérience de vie et du degré de l'atteinte de la maturité, leur antécédent pathologique et psychologique.

Le mode de fonctionnement du cours de français est comme suit : l'apprenant travaille dans son cahier d'activités à son rythme. Comme le décrit très bien Aylwin (1992), cela permet à l'étudiant d'effectuer la gestion de sot temps et de son apprentissage. Tous ont la possibilité d'effectuer leurs tâches de façon individuelle ou en équipe. Et lorsqu'une nouvelle cohorte fait son entrée, j'encourage les nouveaux arrivants de faire équipe avec les apprenants appartenant à une cohorte jointe à ma classe antérieurement : de cette façon, les débutants auront un «coach» pour les guider pour leur intégration dans leur fonction d'apprenants en plus d'être épaulés dans leurs tâches à accomplir. J'utilise cette stratégie, car l'échange peut s'avérer extrêmement positive tel que Pléty (1998 : 68) le mentionne : être en compagnie, dans  un groupe, d’un membre aux capacités cognitives supérieures et aux acquis bien établis est une situation qui présente pour l’apprenant un véritable intérêt. Même si je privilégie l'enseignement individuel, il arrive quelques fois que je donne des cours magistraux  lorsque la demande se fait.

Les apprenants dans mon groupe ont comme but d'accomplir les niveaux scolaires requis : soit pour accéder à un diplôme d'études professionnel (DEP), une attestation professionnelle (AEP) ou même d'obtenir leur diplôme d'études secondaire. Ils rêvent tous d'un avenir meilleur et prometteur. Malheureusement, très peu d'entre eux sortiront de cet établissement ayant en main leur attestation ou diplomation, car le découragement face à l'ampleur de la tâche qu'ils ont à accomplir est vite atteint : c'est donc l'abandon des études.

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